Un "octobre rose" contre le cancer

La campagne est symbolisée par un ruban rose. Avec ce slogan: "On a toutes une bonne raison d'y participer". C'est-à-dire de se faire dépister.
Chaque année, 3.000 vies pourraient être sauvées, si toutes les femmes à partir de 50 ans le faisaient.

Depuis 2004, le dépistage dit "organisé" permet aux femmes entre 50 et 74 ans de bénéficier tous les deux ans d'une mammographie gratuite. Deux millions de femmes y ont eu recours en 2006, soit 49% des 50-74 ans. L'objectif de 70% est donc encore loin d'être atteint.

Le Ministère de la santé et l'Inca, Institut national contre le cancer, lancent donc cette campagne, intitulée "Octobre rose". Michèle Alliot-Marie (Intérieur), Christine Lagarde (Economie), Rachida Dati (Justice), Valérie Pécresse (Recherche), Christine Boutin (Logement), Christine Albanel (Culture) et Valérie Létard (Solidarité), se joignent à la campagne.

Le cancer du sein fait encore des ravages. Il a doublé en vingt ans, passant de 21.000 nouveaux cas en 1980 à 42.000 en 2000. Près d'une femme sur huit sera confrontée à cette maladie au cours de sa vie. C'est le cancer le plus meurtrier pour les femmes. Mais c'est aussi un de ceux qui se guérit le mieux : 5 ans après la maladie, 85% des malades sont encore en vie.

Le cancer du sein, c'est une souffrance physique, mais psychologique aussi, pour accepter par exemple un corps mutilé en cas d'opération... Une exposition de photos au ministère de la Santé "J'ai un cancer du sein. Et après", montre des femmes opérées et guéries, pour que cette campagne soit aussi un espoir pour les femmes atteintes de la maladie.