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Vidéo "13h15". Quand le Front national cible le vote senior

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VIDEO. "13h15". Quand le Front national cible le vote senior
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Article rédigé par France 2
France Télévisions

Seulement 18% des seniors se disent prêts à voter Marine Le Pen à la prochaine élection présidentielle. La présidente du collectif Seniors au Front national, et élue de Fréjus dans le Var, affirme que "ce sont des personnes qui votent à droite depuis très longtemps". Pour capter ces voix, Jocelyne Montesi n’hésite pas à se rendre dans les thés dansants… Extrait de "13h15 le dimanche" du 8 janvier.

Conquérir le pouvoir, c’est aussi partir à la conquête de nouveaux électeurs. Et pour le Front national, le troisième âge est l’un des objectifs en vue de la présidentielle. Jocelyne Montesi est une élue FN de Fréjus. Cette ville est une vitrine officielle du mouvement présidé par Marine Le Pen dans le Sud, et un lieu de retraite idyllique pour les anciens.

Depuis peu, l’élue préside le collectif Seniors de son parti. Ce jour-là, elle s’est invitée à un thé dansant pour rencontrer sa cible électorale. L’enjeu est très important, car les aînés se rendent très massivement aux urnes les jours de vote. Le problème, c’est que seulement 18% d’entre eux se disent prêts à y glisser un bulletin Marine Le Pen…

"Il faut les accompagner"

"On va vous donner la parole et il faudra vous exprimer haut et fort pour dire à tous ces gens qui nous gouvernent d’arrêter de nous prendre pour des vaches à lait et des imbéciles", affirme Jocelyne Montesi à une demi-douzaine de seniors réunis autour d’un petit verre. Vient-elle les draguer ? "Je crois que tous les partis font pareil", estime une dame. "Marine Le Pen est mieux que son père", affirme une partisane de la présidente du FN.

Une autre senior dit en revanche qu’elle n’est pas prête à voter pour la candidate du Front national : "Je ne suis pas pour revenir en arrière et connaître ce qu’on a déjà connu. Il faut plutôt réunir les Français que les diviser." Pour Jocelyne Montesi, "ce sont des personnes qui votent à droite depuis très longtemps. Il faut les accompagner. Elles ont peut-être peur que le Front national, qu’elles ne connaissent pas, prennent des mesures irrationnelles qui, dans l’inconscient collectif, jouent en notre défaveur".

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