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François Fillon "s'oppose de toutes ses forces" au droit de vote des étrangers

François Fillon s'est "opposé de toutes ses forces"samedi devant des cadres UMP au droit de vote des étrangers. Le 8 décembre le Sénat doit étudier une proposition de loi en ce sens.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
François Fillon au congrès des maires (novembre 2011) (Zaer BELKALAI / citizenside.com)

François Fillon s'est "opposé de toutes ses forces"samedi devant des cadres UMP au droit de vote des étrangers. Le 8 décembre le Sénat doit étudier une proposition de loi en ce sens.

"Je m'oppose de toutes mes forces au droit de vote des étrangers aux élections locales que la majorité socialiste du Sénat s'apprête à débattre et à adopter", a déclaré samedi le Premier ministre devant les cadres de l'UMP réunis à Paris. Pour nous, le droit de vote ne se justifie pas par les impôts que l'on paye. C'est le résultat d'une volonté de partager un destin commun, c'est une volonté qui est scellée par l'acquisition de la nationalité française", a estimé M. Fillon, très applaudi.

François Fillon voit dans l'examen par le Sénat d'une proposition de loi, déjà votée par l'Assemblée nationale sous le gouvernement de Lionel Jospin, "une sorte d'atteinte à un fonctionnement normal de la démocratie".

Pétition de la Droite populaire

Nicolas Sarkozy avait relancé mercredi la controverse sur le droit de vote des étrangers (non citoyens de l'Union européenne) aux élections locales, en qualifiant de "hasardeuse" une proposition de loi de la gauche sénatoriale sur cette question. Un texte que la Haute Assemblée doit examiner le 8 décembre. Nicolas Sarkozy s'était pourtant dit favorable à ce droit en 2001 et 2005.

La Droite populaire avait fait de cette question un thème de mobilisation en appelant à signer une pétition contre ce droit.

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