Cet article date de plus de dix ans.

VTC : les taxis restent mobilisés à Paris

La mobilisation des taxis parisiens contre les VTC n'est pas terminée. Une centaine d'entre eux ont passé la nuit porte de la Chapelle. Non satisfaits des annonces faites par le gouvernement, ils ont continué de bloquer une partie du périphérique nord jusqu'à l'aube. Les forces de l'ordre ont fait lever le blocage à 7h00 ce mardi matin mais, d'autres actions pourraient être menées "d'ici la fin de la semaine", a prévenu Force Ouvrière.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Bruno Levesque Maxppp)

Les taxis sont toujours
mobilisés mardi contre la concurrence des VTC, ces voitures de tourisme avec
chauffeurs, qu'ils jugent déloyale. Après une journée de manifestations lundi à
Paris et Marseille
, une centaine de véhicules étaient toujours stationnés ce matin place de l'Ecole militaire et porte de la Chapelle, à Paris, où certains manifestants
ont passé la nuit, entourés par des camions de CRS.

Levée des barrages porte de la Chapelle 

"On est là pour
montrer que si on veut bloquer, on le peut
", a déclaré cette nuit Nordine
Dahmane, délégué Force Ouvrière, tandis qu'une opération de blocage partiel était
toujours en cours sur le périphérique nord dans les deux sens, de part et d'autre
de la porte de la Chapelle. Le mouvement "va continuer ", a-t-il
indiqué.

Ce matin, les forces de l'ordre ont réussi à obtenir la levée du blocage. A 7h30, la circulation sur l'A1 depuis et vers la province revenait à la normale. Mais FO n'a pas exclu "un blocage total d'ici la fin de la semaine ". 

Les annonces du gouvernement n'ont pas convaincu

Plus d'un millier
de taxis parisiens et 600 de leurs collègues marseillais avaient manifesté
lundi à Paris et Marseille contre la concurrence des voitures de tourisme avec
chauffeurs. Une délégation avait été reçue en soirée à Matignon. Mais l'annonce
par le gouvernement de la création d'une mission pour réfléchir à l'avenir de
la profession ne répond pas aux attentes des taxis qui demandent une loi pour
encadrer l'activité des VTC et les protéger d'une concurrence qu'ils jugent
déloyale.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.