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24 Heures du Mans : Toyota signe un cinquième succès historique grâce à la n°8 de Buemi, Hartley et Hirakawa

La firme japonaise a signé le doublé, dimanche, et s'adjuge un cinquième succès dans la mythique épreuve d'endurance. 

Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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La Toyota numéro 8 de Buemi, Hartley et Hirakawa, vainqueur des 24 heures du Mans, dimanche 12 juin, dans la Sarthe.  (ALEXANDRE GUILLAUMOT / ALEXANDRE GUILLAUMOT)

Il y a les Toyota et les autres. Dimanche 12 juin, l'écurie japonaise l'a encore prouvé en survolant les 24 Heures du Mans et en signant une cinquième victoire dans l'épreuve, qui en fait l'égal des légendaires Porsche et Audi. Ce succès, Toyota l'a construit avec autorité, écartant rapidement toute forme de concurrence et le seul suspense a résidé dans le fait de savoir qui de la numéro 7 ou de la 8 allait finalement l'emporter. 

Depuis le départ et jusqu'au lever du jour, les deux Toyota, déjà dominatrices lors des quatre dernières éditions sur le circuit de la Sarthe, ont fait jeu égal en tête de la course, se chipant régulièrement la première place à la faveur d'un écart de conduite de l'une ou d'un arrêt aux stands mieux négocié de l'autre. Le dernier mot est au final revenu à l'équipage Buemi-Hartley-Hirakawa, le premier nommé en profitant pour signer une quatrième victoire personnelle dans l'épreuve. Mais le trio Conway-Kobayashi-Lopez a longtemps mené les débats.

Mano à mano 

Mais vers 7h45 ce dimanche, José Maria Lopez, au volant de la n°7, a ralenti et s'est arrêté. Il est ensuite reparti et a roulé à bonne allure jusqu'à son stand où les mécaniciens sont restés immobiles pendant de longues secondes devant la voiture, visiblement relancée électroniquement à distance.

En tête avec une vingtaine de secondes d'avance au moment de l'incident, la n°7, qui s'était imposée l'an dernier après des années d'infortune, est repartie avec un tour de retard sur la n°8, déjà victorieuse des éditions 2018, 2019 et 2020.

Les deux Toyota gardaient malgré tout une avance conséquente puisque la troisième Hypercar, la Glickenhaus n°709 de l'équipage Briscoe-Westbrook-Mailleux, comptait presque cinq tours de retard sur la n°8. Une performance néanmoins à souligner et qui contraste avec celle de l'Alpine que l'on présentait pourtant comme la grande rivale des Toyota. 

Le calvaire d'Alpine

Elle qui avait réussi à se glisser à la troisième place derrière les Toyota sur la grille, a vu les deux Glickenhaus la doubler immédiatement de part et d'autre, dès le départ. Dès lors, ce ne fut plus qu'un long chemin de croix pour la firme française qui a essuyé une série invraisemblable d'incidents mécaniques et qui termine au delà du Top 20. 

Pour la grande bagarre ce week-end, il fallait avoir les yeux rivés sur la catégorie GTE-Pro, comme toujours. Et le sort n'a pas souri à l'équipe Corvette, dont les deux voitures visaient la victoire dans la catégorie. La numéro 63, longtemps en tête samedi, a jeté l'éponge vers 9h30, plombée par les soucis mécaniques. Moins de vingt minutes plus tard, la numéro 64, à son tour en tête, a été catapultée dans le rail par une autre voiture. Les bolides jaunes dehors, la Porsche n°91 a profité d'une crevaison de la Ferrari n°51 d'AF Corse pour prendre la tête de la catégorie.

Ogier assure, Fassbender dans les graviers

Du côté des célébrités engagées, l'Oreca numéro 1 de l'octuple champion du monde des rallyes, Sébastien Ogier, qui faisait ses débuts au Mans, s'est classé 11e de sa catégorie LMP2. 

L'acteur Michael Fassbender, s'est quant à lui retrouvé deux fois dans les graviers autour de minuit et sa Porsche numéro 93 (GTE-Am) a terminé en 16e position de sa catégorie.

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