5 infos à savoir sur l'Australie avant le match de l'équipe de France
1. Le sélectionneur australien n'est pas n'importe qui
Bert van Marwijk, ça vous dit quelque chose ? Et bien ça devrait. Le sélectionneur australien, fraîchement arrivé sur le banc après le départ d'Ange Postecoglou, était celui des Pays-Bas lors de la finale de la Coupe du monde 2010 - perdue face à l'Espagne. Coïncidence assez sympathique, c'est aussi l'entraîneur qui a permis à l'Arabie Saoudite de se qualifier pour le Mondial en Russie. Et c'est en dirigeant l'Arabie qu'il a poussé l'Australie à passer par les barrages pour valider son billet pour la Coupe du monde 2018.
Bert van Marwijk a donc quitté l'Arabie Saoudite à la fin de la phase de qualification et a posé ses valises en Australie pour une mission commando. Pour ne pas perdre de temps à mettre en place sa philosophie de jeu, il a formé lui-même son staff et a décidé de payer ses 8 assistants de sa propre poche.
2. Une équipe rugueuse, vraiment ?
Ça fait bien une semaine qu'il y a consensus ; l'Australie va garer le bus et défendre avec ardeur. De son côté, Presnel Kimpembe a parlé d'une "équipe robuste, très combative". Et pour Kylian Mbappé, "elle n'aura rien à perdre" et sera forcément "rugueuse". Des propos qui font écho à la déclaration de Van Marwijk, pour qui l'objectif est "de survivre au premier tour".
Mais quand on regarde de plus près les derniers matches des Socceroos, il est assez clair que Bert van Marwijk n'attend pas ça de ses joueurs. Au contraire, il insiste sur la construction des offensives et la recherche de l'homme libre. Certes, face à la France, la prudence sera de mise, mais il est difficilement imaginable que le sélectionneur renie ses principes tant il investit dans l'équipe australienne. Bien sûr, il faudra défendre avant tout mais a priori avec un bloc haut et plus d'anticipation que d'agressivité.
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3. Un peu d'inquiétude malgré la victoire contre la Hongrie
"C'était mauvais. En particulier la première période. Cela a commencé par la manière dont on transmet le ballon à la bonne vitesse." Les mots sont de Bert van Marwijk, à la sortie du match contre la Hongrie, dernière répétition avant le Mondial, remportée 2-1. Après une belle victoire 4-0 lors du premier match de préparation face à la République Tchèque, la prestation contre la Hongrie a presque fait tache.
Les rares certitudes du sélectionneur néerlandais ont quelque peu été ébranlées. La paire axiale du milieu Mooy - Luongo n'a pas été convaincante. Même constat pour l'ailier Robbie Kruse. Van Marwijk a concédé qu'il n'avait pas eu le temps de connaître parfaitement son équipe...
4. Le joueur le plus jeune du mondial est australien
Et non, Kylian Mbappé n'est pas le plus jeune joueur du Mondial. C'est un joueur de Melbourne City qui le devance : Daniel Arzani. Le milieu offensif australien, d'origine iranienne, est né 15 jours après le prodige français, le 4 janvier 1999. Son incorporation au groupe des 23 mondialistes australiens a été un choix fort du sélectionneur puisque Daniel Arzani a connu sa première sélection contre la République Tchèque, seulement deux semaines avant le Mondial.
5. Didier Deschamps a identifié deux joueurs dangereux
Pour le sélectionneur français, l'Australie une équipe "bien organisée" et il faudra se méfier de deux joueurs en particulier : Tom Rogic et Andrew Nabbout. Le dernier nommé est un attaquant qui évolue au Japon. Un petit gabarit assez mobile, auteur de 10 buts et 7 passes décisives en 30 matches cette saison.
De son côté, Rogic, milieu offensif au gabarit imposant (1m88), a fait ses preuves dans le championnat écossais avec le Celtic Glasgow. Cette saison il a disputé 41 matches, inscrit 8 buts et donné 9 passes décisives. Des statistiques auxquelles on peut ajouter un gain d'expérience en Ligue des Champions face au Bayern et au PSG.
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