Alexandre Müller premier Français qualifié pour le grand tableau
"Je n'en reviens pas", glisse Alexandre Müller dans un sourire après la rencontre. Pourtant, il a fait sensation. Le duel n'a pas eu vraiment lieu entre le Français et le Serbe. Impérial au service Müller, que l'on aurait pu croire amoindri par ses deux premiers matches en trois sets, n’a laissé que des miettes à un Viktor Troicki (33 ans, ancien n°12 mondial) décidément sur la pente descendante. Porté par un court 14 copieusement garni dès l’échauffement, le premier tricolore à s'élancer ce vendredi s’est imposé en patron.
On a pourtant bien cru que le bras de fer envisagé ait bien lieu alors que le deuxième jeu de cette rencontre s'allongeait inexorablement pour durer dix bonnes minutes. Le Français laissait alors s'échapper quatre balles de break. Comme attendu, Troicki faisait lui parler son expérience écartant le danger grâce à trois aces, puis en poussant le Français à la faute (1-1, 14min).
La loi du service
Un simple leurre. Par la suite, à aucun moment Troicki n'a semblé en mesure d'inquiéter Müller. D'autant que le Français, dont le regard s’est souvent porté vers son camp entre les points, s’est montré de plus en plus offensif. Plusieurs volées bien senties (10/13) et quelques amorties léchées lui ont permis de prendre la mise en jeu du Serbe (3-1).
Si le Français a su user d'une palette plus large que son adversaire et si sa volonté de terminer les points a été récompensée c'est au service que Müller a fait la différence (74% de premier service, 3 aces et 0 double faute). Au final, le Français n'a converti que deux balles de break (sur 9), mais n'en a offert qu'une petite à son adversaire du jour. Une occasion que Troicki n'a pas réussi à concrétiser.
Premier français à rejoindre le tableau final, Müller ne veut pas repartir de si tôt. "Si je pouvais éviter une tête de série ce serait l'idéal. On est pas là pour faire de la figuration, mais passer un maximum de tours. Un qualifié au premier et Rafa au second ce serait parfait."
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