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Allemagne-Argentine: Bien plus qu'une finale, un vrai "classique"

C'est le Jour J ! Après un mois de compétition, la Coupe du monde au Brésil va se refermer avec une finale Allemagne-Argentine dimanche (21h). Un vrai "classique" entre ces deux nations qui se retrouveront pour la troisième fois à ce stade de l'épreuve après 1986 et 1990.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Comme en 1986 et 1990, lors de ses dernières apparitions à ce stade de l'épreuve, c'est face à l'Allemagne que l'Argentine cherchera à enlever le trophée, dimanche au Maracana de Rio de Janeiro (21h). Cette rencontre, la septième entre ces deux nations en Coupe du monde, sera surtout la troisième finale opposant la Nationalmannschaft et l'Albiceleste. Un record. Ce "classique" du Mondial permettra à l'une des deux équipes de marquer l'Histoire. Car aussi bien les Allemands, peut-être les premiers européens à remporter un titre en Amérique du Sud, les Argentins n'ont jamais remporté de titre majeur au Brésil.

Au Maracana, le temple carioca par excellence, les milliers de Brésiliens -qui espéraient voir la Seleçao soulever la Coupe du monde- seront sans aucun doute derrière la Mannschaft. Pourquoi ? Parce que l'idée même de voir l'Argentine l'emporter fait cauchemarder tout un pays depuis mercredi soir. A l'image de ce hashtag lancé il y a quelques jours par Lance, l'un des quotidiens sportifs au plus gros tirage au Brésil.

Au coup d'envoi de ce match, qui deviendra alors le plus courant en Coupe du monde, tous les supporters auront sûrement à l'esprit les deux derniers Allemagne-Argentine. Ceux de 2006 (1-1, 4 t.a.b à 2) et 2010 (4-0). Car, à chaque fois, c'est la Nationalmannschaft qui est ressortie vainqueur avec au moins un but de Miroslav Klose, devenu mardi meilleur buteur de l'histoire de la compétition. Dimanche, l'Allemand sera surveillé de très près. Peut-être même Sabella optera pour le marquage "à la culotte". Oui mais voilà : l'Allemagne est la définition parfaite du mot "équipe", et elle l'a prouvé contre le Brésil (7-1) en demies.

En face, l'Argentine repose davantage sur des individualités. Deux notamment. Di Maria, dont l'absence s'est fait ressentir contre les Pays-Bas (0-0, 4 t.a.b à 2) malgré la qualification. Et surtout Messi, qui a tenu à bout de bras l'Albiceleste en poules et qui a là l'occasion d'entrer un peu plus dans les annales du foot. Le quadruple Ballon d'Or, qui en a gardé de douloureux souvenirs, peut laver les affronts récents et passés de son pays. 

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