Alpinisme : 70 ans après sa conquête, l’Everest attire toujours
Un embouteillage au-dessus des nuages. Sur les pentes de l’Everest, à plus de 8 000 mètres d’altitude, les files d’attente sont courantes. Le toit du monde est victime de son succès. En 1953, les plus hautes montagnes de l’Himalaya sont encore inexplorées. Le néo-zélandais Edmund Hillary et le népalais Tensing Norgay vont gravir l’Everest.
Le Disneyland de la montagne
Depuis, l’Everest devient l’eldorado des alpinistes. "C’est un peu le Disneyland de la montagne. On n’est pas forcément motivé par ce genre de sommet, ça tue le rêve de l’Everest en tant que montagne vierge", regrette l’alpiniste Bernard Roche. Les déchets s’accumulent, mais impossible pour le Népal de freiner l’expérience, qui lui rapporte plus de 3 millions d’euros de recettes. Le pays a mis en place un système de visa pour tenter l’ascension. Plus de 11 000 personnes ont réussi à atteindre le sommet.
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