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Angleterre : après la sanction record, le président des Saracens passe la main

Le président des Saracens, Nigel Wray, a annoncé passer la main. Empêtré dans une affaire de dépassement du Salary Cap, il était arrivé à la tête du club il y a 25 ans.
Article rédigé par Maxime Gil
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

« Comme nous entrons dans une nouvelle année, une nouvelle décennie, il est l’heure pour le club de prendre un nouveau départ. » Après une fin d’année 2019 plombée par la sanction historique de 6 millions d’euros d’amende et du retrait de 35 pts au classement pour dépassement du Salary Cap, les Saracens changent de présidence "avec effet immédiat." Nigel Wray a en effet annoncé se retirer de son poste, lui qui avait racheté un club au bord de la descente en 1995. Il est remplacé par Edward Griffiths, qui occupera la fonction pendant un an.

Opération maintien

Pour autant, le milliardaire britannique a assuré que « la famille Wray va continuer de subvenir aux besoins financiers du club. »  Il faut dire que sans cette dernière, les Saracens ne seraient pas devenus le mastodonte triple champions d’Europe (2016, 2017, 2019) et quintuple vainqueur du championnat d’Europe (2011, 2015, 2016, 2018, 2019), qui a accueilli au fil des saisons des stars comme Michael Lynagh, Philippe Sella, François Pinnar, Abdelatif Benazzi, et plus récemment Chris Ashton, Owen Farrell, Maro Itoje ou encore les frères Vunipola.

Après sept journées de championnat, les Sarries sont derniers (12e) de Premiership avec -12 pts, malgré cinq victoires. L’opération maintien pourrait ne pas être impossible mais il faudra réaliser la saison quasi-parfaite pour rattraper un Leicester en difficultés (11e, une seule victoire). Une qualification pour les quarts de finale de la Champions Cup n’est pas non plus inenvisageable, alors que les Anglais sont à la lutte avec le Racing 92 et le Munster pour sortir des poules. Dans le respect des règles ?

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