Antidopage : Clémence Calvin définitivement déboutée par le Conseil d'Etat
Clémence Calvin avait été suspendue quatre ans en novembre 2019 par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) pour une affaire rocambolesque.
La marathonienne a été convaincue de fuite lors d'un contrôle antidopage à Marrakech en mars 2019. Ce qu'elle a toujours nié en accusant le trio de contrôleurs de n'avoir respecté aucune procédure et l'un d'eux d'avoir été violent.
"Les éléments qu'elle (Clémence Calvin) produit au soutien de ses allégations ne sont pas de nature à remettre en cause les constatations opérées par des agents assermentés qui, contrairement à ce qui est soutenu, ne sont pas entachées d'incohérences ou de contradictions", note dans sa décision le Conseil d'Etat, qui a suivi le rapporteur public.
La marathonienne est ainsi privée des jeux de Tokyo
Sa suspension confirmée maintient un point d'interrogation sur la carrière de la vice-championne d'Europe de marathon 2018, qui sera ainsi bien privée des Jeux de Tokyo, reportés à l'été 2021, et des Mondiaux de Eugene (Oregon, Etats-Unis) en 2022.
Son mari Samir Dahmani, lui aussi athlète international et suspendu quatre ans pour s'être opposé au contrôle antidopage de sa compagne à Marrakech, a également été débouté par le Conseil d'Etat de son appel.
L'AFLD s'est félicitée de la décision. "Nous étions sereins, mais nous sommes très satisfaits. Le Conseil d'Etat donne définitivement raison à l'AFLD et vient clore une polémique qui n'avait pas lieu d'être", a déclaré le secrétaire général de l'agence, Mathieu Teoran à l'AFP. "Le Conseil d'Etat confirme qu'il y avait des faits contre une version mensongère élaborée par des sportifs pour tenter d'échapper à leurs responsabilités", a-t-il ajouté.
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