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Championnats d'Europe d'athlétisme en salle : les hurdlers français perpétuent la tradition

Quatre ans après le triplé de Prague, les spécialistes français du 60 m haies ont de nouveau frappé un grand coup en montant à deux sur le podium de l'Euro en salle de Glasgow: Pascal Martinot-Lagarde est 2e, Aurel Manga 3e.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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  (BEN STANSALL / AFP)

Avec cinq médailles (deux en argent, trois en bronze), l'équipe de France reste dans ses standards des deux dernières éditions (3 en 2017 à Belgrade, 5 en 2015 à Prague), mais manque l'or pour la première fois depuis 2007. Les médailles, Pascal Martinot-Lagarde commence à les collectioner: il a remporté dimanche sa 6e au niveau européen, la 4e en salle, en prenant l'argent en 7 sec 61'', un centième derrière le surprenant chypriote Milan Trajkovic.
 

"J'ai fait la course qui ne fallait pas faire, avec des erreurs. J'ai fait une finale... pas très clean. Je reste un peu sur ma faim, a-t-il réagi en zone mixte, après une course "lente" pour ce niveau de compétition. Perdre pour un centième avec les erreurs que j'ai faites, ça a tout d'une finale frustrante. Mais je reste content de ramener une médaille à la maison, il ne faut pas banaliser les médailles".

Après son titre de champion d'Europe l'été dernier, "PML" (27 ans) enchaîne avec régularité au plus haut niveau. Alors qu'il s'entraîne à Reims depuis un an, sans sa compagne et ses deux jeunes enfants qu'il retrouve le week-end à Paris, il estime avoir trouvé "le bon cocktail de vie", lui permettant d'éviter les blessures.

Objectif Tokyo 2020

Les Bleus n'ont pas réalisé le triplé comme à Prague il y a quatre ans, mais perpétuent la tradition de leurs glorieux ainés (Guy Drut, Stéphane Caristan, Ladji Doucouré) avec un doublé grâce au bronze d'Aurel Manga (26 ans), la même place qu'aux Mondiaux en salle l'année dernière. 

"C'est bien de continuer à alimenter ce compteur que j'ai débloqué il y a un an. Même si la salle compte moins, ce n'est pas donné à tous de faire des médailles internationales", s'est réjoui le très costaud (1,90 m, 89 kg) étudiant en Master 2 Sciences de l'ingénieur à la Sorbonne, qui partage son temps entre l'université et le tartan. "Je me suis donné la chance d'en arriver là. Il faut continuer sachant que l'objectif principal, c'est les Jeux" de Tokyo en 2020.

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