5 bonnes raisons de ne rien manquer des Mondiaux de Londres
1 – Parce que c’est la dernière compétition d’Usain Bolt
Après neuf années à dominer la planète du sprint et à faire le show dans les stades, la légende vivante du sprint s’apprête à tirer sa révérence. Pour être une dernière fois le maître de la ligne droite, le sprinteur jamaïcain a choisi de ne pas participer au 200m, pour se concentrer uniquement sur le 100, et le relais sur une piste qui lui a bien réussi par le passé. En 2012, il avait en effet réussi l’exploit de conserver ses trois titres olympiques. Ce showman, qui avait pour habitude de faire le pitre avant et après chaque course (sans se forcer, c’est dans sa nature), a révolutionné l’univers du sprint. La finale du 100m est prévue samedi 5 août, à 22h45 (heure française).
2 – Parce que Mo Farah va faire ses adieux au public londonien
La star britannique du demi-fond participe à ses derniers Mondiaux. Invaincu sur 5000 – 10 000m depuis 2012, Mo Farah tentera le triplé historique à domicile, sur une piste où il a déjà connu le Graal. Avec son finish dévastateur et sa foulée aérienne, l’ancien champion d’Europe de cross a tout ce qu’il faut pour de nouveau l’emporter. Avant de clore un grand chapitre de sa carrière, en attendant de tirer sa révérence, à la fin de la saison. La finale du 10 000 est prévue vendredi 4 août, lors de la soirée d’ouverture, à 22h20. Le 5000 aura quant à lui lieu le samedi 12 août, à 21h20.
3 – Parce que l’affluence promet d’être record
Après un vrai succès populaire lors des Jeux 2012, cette édition 2017 des Mondiaux devrait également être une fête. Les organisateurs ont annoncé que plus de 650 000 billets ont déjà été vendus. On attendrait plus de 400 000 spectateurs pour le premier week-end de compétition, avec en points d’orgue le dernier 100 mètres d’Usain Bolt, et le 10 000m de Mo Farah. Le dimanche 6 août, le stade devrait également être à guichets fermés, pour la remise de médailles en l’honneur de Jessica Ennis-Hill, qui recevra l’or des Mondiaux de 2011 en heptathlon.
4 – Parce que Van Niekerk peut prendre la relève de Bolt dès cette semaine
Retenez bien ce nom. Wayde Van Niekerk est annoncé partout comme étant la future grande star de l’athlétisme. Champion olympique du 400m en mettant une claque à l’ancien record du monde de Michael Johnson, le Sud-Africain s’aligne cette fois sur le tour de piste… et sur 200. Avec à chaque fois la capacité de grappiller une nouvelle médaille d’or. Des nouvelles lignes à son palmarès qui raviraient son entraîneur, qui n’est autre que… sa grand-mère, âgée de 75 ans.
5 – Parce que nos Français peuvent briller
Forts de six médailles à Rio, les Français débarquent à Londres avec la ferme intention de marquer leur territoire. Malgré les absents (Gueï, Bascou, Tamgho, Lamote), la délégation peut revenir avec quelques médailles. En chefs de file, les médaillés olympiques Kévin Mayer (décathlon), Christophe Lemaître (200m), Renaud Lavillenie (perche), ou encore Mahiedine Mekhissi (3000 steeple, 1 500m)… Les Français ont les moyens de truster les podiums, voire de décrocher l’or, chose qui n’est pas arrivée depuis le titre de Teddy Tamgho en triple saut, en 2013. Mais le stade de Londres pourrait rappeler de bons souvenirs à Renaud Lavillenie, sacré champion olympique dans cette même arène, il y a cinq ans…
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.