Daegu a manqué d'un peu de saveur
Un public qui na pas la culture de lathlétisme, aucune médaille remportée par la Corée lors de ces championnats, une barrière de la langue et une distance pour les supporters étrangers nont pas fait décoller réellement la compétition. "Cétait un grand événement. Les citoyens de Daegu étaient curieux de pouvoir découvrir les performances des athlètes. Et en quelque sorte, que notre ville puisse faire partie de lhistoire de lathlétisme", explique Min Joo, secrétaire de direction à lalliance française.
"Il y avait une certaine fierté daccueillir ces Championnats du Monde. Après avoir accueilli la Coupe du Monde de 2002 et les Universiades en 2003, Daegu avait les infrastructures pour recevoir ce type dévénement", dit-elle dans un bon Français. "Mais on sent que les citoyens sont partagés. Ce type dévénement apporte également des inconvénients notamment au niveau du trafic. Les habitants de Daegu ne sont pas très friands des embouteillages", reconnaît-elle.
Ici, à part Usain Bolt, qui est la grande star et le "meilleur" coureur de la planète, on na pas la culture de lathlétisme. "Nous aimons bien le marathon. Mais nous suivons plutôt le base-ball et le football lété. Le basket est également un sport beaucoup suivi lhiver. A Daegu, cest la randonnée, la marche qui est la plus pratiquée", indique Min Joo.
Pour le public, il nétait pas non plus évident de se retrouver dans le Stadium, même si les écoles et les enfants ont donné un peu plus de vie chaque matin à l'enceinte. "Au niveau du prix du billet ce nétait pas facile pour de nombreuses familles. Le jour de la cérémonie douverture et de clôture étaient très couteux", déplore-t-elle. "Même si le billet était gratuit pour les gens défavorisés", rajoute celle qui fait également de la traduction à ses heures perdues
"Laccueil, la nourriture a été estimé très bonne par les athlètes. Cest la barrière de la langue qui crée un côté rigide à nos habitants. Mais en fait nous sommes des gens très ouverts", termine Min Joo.
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