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Doha 2019 : le Japonais Yusuke Suzuki et la Chinoise Rui Liang sacrés sur le 50 kilomètres marche

Le Japonais Yusuke Suzuki est devenu champion du monde du 50 kilomètres marche aux Mondiaux de Doha. Parti rapidement en solitaire, il a devancé la Portugais Joao Vieira et le Canadien Evan Dunfee. Il a ensuite été imité par la Chinoise Rui Liang, sacrée devant sa compatriote Maocuo Li et l'Italienne Eleonora Giorgi.
Article rédigé par Hugo Monier
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Le 50 kilomètres marche était une affaire asiatique pour la 2e journée des championnats du monde d'athlétisme. A Doha, Yusuke Suzuki est devenu le premier champion du monde japonais de la discipline en 4 heures, 4 minutes et 20 secondes. Il a devancé le Portugais Joao Vieira et le Canadien Evan Dunfee, qui ont arraché leur place sur le podium dans les derniers tours. Chez les femmes, la Chinoise Rui Liang s'est imposée en 4 heures, 23 minutes et 25 secondes, devant sa compatriote Maocuo Li et l'Italienne Eleonora Giorgi. 

Suzuki, du début à la fin

Suzuki a mis la manière pour ce premier succès nippon. Lancé en tête dès le départ de la course, on pouvait craindre de le voir s'effondrer sous son propre rythme et la chaleur écrasante de la nuit qatarie. Mais Suzuki a tenu bon alors que ses concurrents défaillaient tour à tour. Casquette vissée sur la tête, lunettes de soleil sur le nez, le Japonais a fait le vide pour résister. Ses derniers kilomètres ont semblé particulièrement longs, avec des ralentissements marqués lors des ravitaillements. Habitué du 20 kilomètres, dont il détient le record du monde en 1h 16min 36sec, son choix de s'aligner sur la distance supérieure a été récompensé. 

Diniz battu par la chaleur

Les Chinois Wenbin Niu et Yadong Luo l'ont suivi à distance, avant que le Portugais Joao Vieira ne vienne mettre un pied européen sur le podium dans les dix derniers kilomètres. Il a repris Luo, puis Niu, avant d'être imité par le Canadien Evan Dunfee dans le dernier tour. Le Portugais, 43 ans, devient ainsi le plus vieux médaillé de l'histoire des Mondiaux. Comme lors du marathon féminin vendredi soir, la chaleur a poussé de nombreux concurrents à l'abandon. Yohann Diniz, tenant du titre, a fait partie des victimes avec un arrêt après le 16e kilomètre. "Je savais qu'il y allait avoir des conditions extrêmes mais là pour moi, c'était trop, a-t-il expliqué. Mon corps ne pouvait pas. J'ai connu Rio, je n'avais pas envie d'aller aussi loin. Là, vu dans quel état je suis à 16 kilomètres, je ne veux pas imaginer rien que 10 kilomètres plus loin.

Les Chinoises font le doublé

La décision a pris un peu plus de temps chez les femmes, où un groupe de quatre a rapidement occupé la tête. Rui Liang, la tenante du titre portugaise Ines Henriques, l'Italienne Eleonora Giorgi et la Chinoise Maocuo Li n'ont pas voulu se séparer tout de suite. Les deux premières sont parties en duo après un tiers de la course, avant qu'Henriques ne lâche prise sous le rythme imposé. Pour ses premiers Mondiaux à 25 ans, Rui Liang a parfaitement géré ses 25 kilomètres en solitaire. Sa compatriote Li a été la plus résistante pour aller chercher la médaille d'argent, alors que Giorgi est venu compléter le podium. 

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