Lavillenie: "Rien à regretter"
Q: Quel sentiment vous anime après ce concours?
R: "Pour le bonheur, je verrai demain. A chaud il y a de la déception. Ca a été un très, très gros concours, on s'y attendait à moitié. Cinq perchistes à 5,85 m c'est quand même gros. Maintenant, voilà, c'est passé. La seule barre où j'ai des problèmes, c'est à 90 (5,90 m, ndlr). Et je ne fais pas réellement de faute donc si j'en avais fait je pourrais m'en vouloir. Ce qu'il y a c'est un manque de pas grand chose, un manque de réussite qui est passé du côté adversaire entre guillemets. C'est comme ça. Il manquait les petites sensations, on le voit sur le dernier essai où le bassin monte très haut".
Q: Comment expliquez-vous ces manques?
R: "J'ai eu une saison de merde parce qu'il y a beaucoup de compétitions en mai, en juin, et quand on arrive en juillet il n'y a plus grand chose et en août rien. On se tape du vent, de la pluie... J'ai fait le choix de ne pas aller faire les meetings de rue, là où d'autres ont été sauter (c'est le cas du vainqueur, le Polonais Palew Wojciechowski) et ils ont eu de bonnes conditions. Moi je suis resté sur des compétitions en stade pour me préparer. Et je pensais justement que c'était ça qui allait me préparer le mieux possible pour ces championnats. Ca n'a pas été le cas, je reverrai sans doute la donne l'année prochaine".
Q: Vous apportez malgré tout à la France sa première médaille dans ces Mondiaux...
R: "Je suis encore présent, c'est ma deuxième médaille mondiale d'affilée. C'est ma cinquième médaille internationale, je n'ai rien à regretter. Quand j'ai vu Wojciechowski passer la barre à 5,90 m, je me suis dit qu'il avait la réussite avec lui ce soir, parce que je ne sais pas combien de barres il a touchées!"
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