Mahiedine Mekhissi: "Je ne sais pas où j'en suis"
Quel est votre état de forme avant votre rentrée à Marseille?
Mahiedine Mekhissi: "Pour l'instant, tout se passe bien. Mais je ne me fixe pas d'objectifs pour cette course. J'ai fait 5 semaines de stage à Font-Romeu où j'ai bien bossé. L'objectif c'est de valider ce travail et de voir où j'en suis. Cela fait seulement un mois et demi que j'ai repris l'entraînement, parce que j'ai été blessé ce hiver (au tendon d'Achille, ndlr), donc je sais que je ne suis pas à 100% de mes capacités. Je n'ai pas fait de travail spécifique et je n'ai pas bossé mes allures de course. Je ne sais pas où j'en suis et je prends donc cette course comme un entraînement, pas comme une compétition. En termes de chrono, j'aimerais faire moins de 8 min 30 mais je veux courir sans stress, de pression. Je veux courir pour le plaisir. Je sais que je ne suis pas encore à mon niveau. Je sais que cela va être dur demain et que je vais subir la course. Mais ce sera à moi de m'accrocher et de me concentrer sur ma course. Il ne faut pas s'attendre à un grand Mahiedine demain. Ce que je veux c'est ne plus me blesser, enchaîner les entraînements et les compétitions. Et mon niveau reviendra."
Vous n'avez plus couru de 3000 m steeple depuis septembre 2016. Avez-vous des fourmis dans les jambes?
MM: "Non. Je veux voir où j'en suis. Je suis content de reprendre la compétition, c'est ce que j'aime. Après Marseille, on commencera vraiment la préparation spécifique."
Comment se passent vos retrouvailles avec Farouk Madaci, qui était déjà votre entraîneur jusqu'en 2012?
MM: "Cela se passe bien, je connais très bien Farouk. On a toujours été en contact, on ne s'est jamais perdu de vue et on est restés proches. On s'est séparé pour mieux se retrouver. Je suis content de rebosser avec lui et je sais que notre histoire n'est pas terminée."
Avec les Mondiaux comme objectif essentiel cette année...
MM: "C'est mon objectif. Des compétitions, il y en a plein mais ce qu'on retient ce sont les médailles. Ce que je veux c'est de monter sur la boîte. On a encore deux mois d'entraînement, il ne faudra pas s'affoler. Je suis un homme de championnat, ce sont des courses de confrontation, d'homme à homme."
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