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découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)Au Qatar, beaucoup de concurrents n'ont pas vu la ligne d'arrivée. La faute à une chaleur suffocante et un taux d'humidité qui rend l'air irrespirable.
Elle est là, le regard hagard, assise dans un fauteuil roulant, poussée par un organisateur. L'Italienne Giovanna Epis est à bout. Vidée. Ailleurs. Elle vient d'abandonner le marathon féminin des Mondiaux d'athlétisme de Doha, samedi 28 septembre. Elle n'est pas la seule : 28 des 68 partantes ont fini par dire stop. La faute aux 32 degrés et 72% d'humidité qui régnait dans le ciel de la capitale qatarie au moment du coup de canon.
L'écrasante chaleur, c'est l'autre adversaire que doivent affronter les compétiteurs, notamment ceux qui pratiquent le fond. "Un jeu de massacre", s'insurgent quelques-uns. "On nous prend pour des cons !", s'emporte le Français Yohann Diniz, qui n'est pas allé au bout du 50 km marche, dont il était pourtant tenant du titre. "J'ai promis à ma famille que je rentrerais sain et sauf, j'ai tenu ma promesse en abandonnant, déclarera pour sa part le Slovaque Matej Toth, champion olympique de la discipline. J'avais concouru à Osaka, où j'avais connu les conditions les plus difficiles de ma carrière. Mais ici, c'est comme s'il n'y avait pas d'air à respirer." Franceinfo revient en images sur le calvaire que vivent de nombreux athlètes lors de ces championnats du monde.
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