Aulas plutôt confiant
Retrouver le Real Madrid contre qui vous n'avez jamais perdu (3 victoires, 3 nuls) est-il une bonne nouvelle pour l'OL ?
Au moment du tirage au sort, j'étais un peu chagriné. Quitte à affronter un club qu'on avait déjà rencontré l'année dernière, j'aurais préféré prendre le Bayern Munich. Là, au moins, je nousdonnais 2 chances sur 3 de les battre... Finalement, je me dis quec'est peut-être une chance. On est invaincu contre eux, et les séries,ça veut dire quelque chose. Si on pouvait les éliminer une fois deplus, on s'inscrirait dans un livre des records extraordinaire ! Lanotoriété et la reconnaissance des clubs se nourrissent d'histoirescomme celle-là. C'est peut-être une opportunité fantastique qui nousest proposée. Sur le papier, c'est du 80/20. Sur le terrain, c'est du50/50.
En quoi cette confrontation est-elle différente de celle de l'an passé ?
Ce Real est beaucoup plus costaud. Je suis allé le voir jouer contrel'Espanyol Barcelone. Même à 11 contre 10, l'Espanyol - qui estpourtant 6e de Liga- n'a eu aucune occasion. Les Madrilènes ont uneorganisation défensive de grande qualité. Ce n'était pas le cas lesannées précédentes.
En recrutant Claude Puel en 2008, vous vous étiez fixé l'objectif de remporter la C1 dans les quatre ans. Y croyez-vous toujours ?
On est à mi-parcours. La première année on a joué les huitièmes de finale. La deuxième la demi-finale de la ligue des Champions. Aujourd'hui on est de nouveau en huitièmes. On fait partie des 5-6 clubs les plus performants en Europeactuellement. Gagner la Ligue des champions à notre époque, avec unepuissance économique de moitié inférieure aux équipes les pluspuissantes, c'est difficile, mais jouable. Sur le long terme, j'ai unegrande confiance en Claude Puel. Une grande confiance aussi dansl'intuition, la sensibilité et l'appropriation du projet de BernardLacombe.
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