24H du Mans : les essais tournent court
Arrivé dans la peau du favori, Toyota a répondu aux attentes dès l’ouverture de la piste. Les TS040 n’ont pas vraiment forcé l’allure pour dominer les chronos. Ce n’était pas le but. La N.8 a ainsi établi un chrono de 3’23’’652 pendant la séance libre. Les Japonais ont-ils caché leur jeu en qualifications ? Ils n’ont peut-être pas eu le temps de dégainer car les deux protos sont restés en embuscade en 3’25’’ derrière les deux Porsche. La bataille de la pole est reportée à jeudi… Seule ombre au tableau de marche nippon, l’arrêt de la N.7 au pied de la passerelle Dunlop à cause d’un problème de transmission. Le genre d’incident qu’il faudra éviter en course.
Audi dans le dur
Arrivé avec de bonnes intentions et de gros espoirs, le clan Audi a lui vécu de premiers essais encore plus difficiles. La violente sortie de piste de Loïc Duval a refroidi les troupes du Dr Ullrich. Si l’équipe va reconstruire la R18 e-tron quattro N.1 toute la nuit et que son pilote sera remis pour la fin des qualifications, le temps de mise au point perdu ne pourra pas se rattraper. Pointées aux 5e et 6e rang autour des 3’26’’4, les deux voitures allemandes ont confirmé leur infériorité sur un tour. Cela rappelle les duels avec Peugeot. Le Lion se souvient également qu’en course, les Audi restent d’une redoutable efficacité.
Porsche travaille vite et bien
Attendu par une forte communauté de fans, Porsche n’a pas déçu. Au niveau chrono, les 919 Hybrid sont dans le vrai. Placées devant les Toyota et les Audi, elles affichent vitalité et énergie dans tous les secteurs. Aucune fausse n’est venue perturber cette première journée si bien que le team a pu travailler sans pression. Le rythme s’est amélioré au fil des tours et promet une belle bagarre pour la pole jeudi soir. Les commissaires et les équipes techniques espèrent eux que la journée sera plus calme. Avec cinq drapeaux rouges brandis, rapatriement et réparations en tout genre, ils ont été fortement mis à contribution. Tout le monde s'en serait passé.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.