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Antoine Meo à toute vitesse

Quintuple champion du monde d’enduro, Antoine n’a pas tardé à se mettre en évidence sur son premier Dakar. 3e de la 3e étape, le pilote KTM a confirmé qu’il disposait d’une vitesse de pointe assez impressionnante. De bon augure pour le reste du rallye.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Antoine Méo (KTM)

Antoine Meo a déjà l’esprit rallye-raid. Malgré son statut officiel chez la marque autrichienne qui a remporté les 14 derniers Dakar, le Français n’oublie pas la solidarité, valeur fondatrice de ces aventuriers. Plutôt que de jouer la gagne à tout prix, Meo s’est arrêté pour secourir un motard blessé sur la piste. Attitude chevaleresque qui lui a coûté quelques minutes. Parti 15e de Termas de Rio Hondo, il a mis le turbo pour combler une partie de son retard et sortir de la poussière des concurrents partis devant lui.

Sur sa lancée, il a gardé cet excellent rythme quasiment toute la spéciale menant à Jujuy. « J’ai continué à pousser et ça m’a bien aidé », confirme-t-il. A bloc jusqu’à un léger ralentissement en fin d’étape. Savant calcul pour s’éviter d’ouvrir la route avant le début de la première étape marathon. "Je ne voulais pas partir en premier demain car je ne suis pas prête à faire la trace sur une étape aussi difficile. Du coup, la 4e place (3e suite à la pénalité de une minutes infligées à Barreda, ndlr) n’est pas mauvaise."

Cette boucle autour de Jujuy sera un premier juge de paix pour l’ancien enduriste. Meo le sait et espère en apprendre beaucoup sur la gestion de ce genre d’étape clé d’un Dakar. "Ce sera une étape difficile, anticipe-t-il. Je vais essayer d’enregistrer le maximum d’informations et bien comprendre le principe des étapes marathons. Je dois mieux utiliser mes pneus et ne pas trop les abimer. " De quoi lui permettre d’entre dans le top 10 et s’y installer durablement. Et comme tout est ouvert au classement comme chez KTM, pourquoi ne pas viser encore haut ?

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