Arica, l'au revoir au Chili
C'est une étape tout en intensité dans une région tout en douceur. La ville de l'éternel printemps, comme est baptisée Arica, dernière grosse station avant le Pérou, mais aussi centre de communication avec la Bolivie, inciterait plutôt au farniente sur ses plages. Mais côté course, pas le temps de musarder. Si habituellement, les spécialistes de la planche sont à la fête, pour le coup ce sont des spots de sable sur les lesquels dans le Dakar il faut savoir surfer avec habileté sur un parcours aux difficultés relevées.
Les dunes et la mer qui refont surface, pour la beauté du sport, avec en fin de parcours une zone de fesh-fesh, cela plait aux spectateurs, sans doute plus qu'aux pilotes. Mais c'est surtout le spectacle qui prime pour cette dernière chilienne. Les touristes sont nombreux à quitter l'ombre de la place principale plantée de grands arbres -et qui abrite le bâtiment de la douane dessiné par Eiffel- pour aller cuire au soleil le long de la spéciale. Les conditions sont difficiles et certains pourraient y laisser des plumes. Comme celles des vautours juchés sur les palmiers et les réverbères dans l'attente d'une victime éventuelle. La course pourrait bien en faire quelques unes.
Dominée par les paysages fabuleux des hauts-plateaux, Arica, 5e plus ancienne vielle du Chili (fondée en 1565) c'est presque déjà le Pérou, pays dont la région du Parinacota fit partie durant un siècle. C'est un mélange de territoires en avant-goût de ce qui nous attend. Ensuite, le Dakar qui voulait voir d'autres terrains, poursuivra sa découverte en poussant vraiment, cette fois-ci, la porte du Pérou.
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