Cet article date de plus de douze ans.

Casteu se paie Despres

Dans un billet écrit sur son blog, David Casteu affiche visiblement son empathie pour Marc Cooma, et au contraire, dégomme Cyril Despres expliquant qu'il tuerait père et mère pour gagner le Dakar, serait prêt à rouler sur les amateurs" ajoutant qu'il "n'est pas du tout dans l'esprit". Et ne pense qu'à son intérêt.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

"Si je devais donner un pronostic pour la victoire finale chez les motos, ce serait Marc Coma. Il va se battre jusqu’au bout et je m’entends très bien avec lui. On a connu de belles histoires. C’est vraiment le pilote que je préfère. On a fait quand même beaucoup de courses ensemble. Avec Despres, ils ont des stratégies de course. Pour moi, il peut se passer encore des choses. Chez KTM, c’est normal qu’avec deux pilotes de pointe ils se tirent la bourre comme ça. Moi je n’ai jamais connu cette situation où il y a une grosse rivalité entre deux pilotes de la même équipe".

"Despres, ce n’est pas un pilote facile. Il n’y a pas beaucoup de pilotes qui l’aiment. On va même dire que dans les tops pilotes, personne ne s’entend avec lui. On ne se parle pas depuis 2007. On ne se regarde même pas. Il n’existe pas. C’est un choix de ma part..C’est quelqu’un que je n’apprécie pas du tout. Je préfère ne pas gagner le Dakar que de le gagner comme il le fait. Il tuerait père et mère pour ça. Il n’est vraiment pas dans l’esprit. Ce n’est pas un pilote avec lequel j’ai des atomes crochus" écrit Casteu.

Et le pilote de rajouter une couche: "De toute manière, il a toujours eu des problèmes avec les autres. Il ne partage pas, met la pression à tout le monde. C’est sa façon de gagner. Ce qu'il s’est passé dans le gué (Il était resté coincé dans la boue alors que Coma était passé sans problème), c’est bien le tempérament du personnge.C’est lui et après, les autres. Il ne voit que lui. Aujourd’hui, on fait une discipline d’aventure, il faut être humble, respecter les autres, tous ces aventuriers qui finissent. Il n’y a pas deux courses, mais une seule. Les amateurs, il n’en a rien à cirer. S’il pouvait leur rouler dessus, il le ferait. Lui, c’est sa course, point barre. C’est une façon de penser et de voir....Moi je ne vois pas ça comme ça. La dimension humaine compte autant que la course..

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.