De Villiers n'est pas rassasié
"Je n'en ai toujours pas assez. Il y a toujours un défi à aller chercher. Même s'ils courent ailleurs tout au long de l'année, les pilotes n'ont qu'un rêve: venir sur le Dakar. Le reste c'est en quelque sorte de la préparation. Mais rien ne vaut le Dakar.Il y des compétitions organisées un peu partout maintenant. En Amérique du Sud, en Afrique,en Europe. Il y a même des projets de développement d'un rallye de ce type aux Emirats Arabes Unis, mais le Dakar, c'est le plus important car l'organisation est incomparable". Et il explique que venir sur cette épreuve, c'est une sorte de consécration. Car "on n'est pas sur le Dakar à parti du moment où la course commence on y est dès que notre inscription a été confirmée".
Le vainqueur de l'édition 2009 ne tarit pas d'éloge sur cette nouvelle ère du légendaire rallye. "Depuis la première fois que je suis venu en Argentine, et c'est vrai que j'ai gagné, mais c'est vraiment devenu l'un de mes terrains favoris. Je me sens de mieux en mieux ici. Je suis vraiment un fervent défenseur du maintien du rallye en Amérique du sud. Beaucoup pensent que lorsque l'on apprivoise un territoire, ça devient plus facile et peut-être moins passionnant. Ce n'est pas le cas. Loin de là. Car il y a encore des choses à y faire, et des terrains à aborder. Pour certains aspects peut-être, cela passe mieux, mais c'est toujours aussi difficile, c'est pour ça que c'est toujours aussi magique. Et puis on ne sait pas tout ! La preuve, c'est qu'il y a encore une inconnue avec le Pérou. Je crois que cette édition va être la plus dure depuis quatre ans. Mon équipe a bien travaillé, j'ai confiance en ma voiture, et j'ai vraiment envie de briller sur cette épreuve qui me tient à cur. Le Dakar me tient à cur, c'est une certitude. La nouvelle importance donnée au rallye et l'engouement depuis que nous sommes sur un nouveau continent, a renforcé vraiment le rallye. Grâce à ça, chacun de nous tient sa grande aventure du début de l'année". .
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