Despres : "J'ai les bons outils pour gagner"
- Cyril Despres, sur le rallye du Maroc une nouvelle phase de votre préparation a été franchie avec succès. Où en êtes-vous ?
"Cette année jai opté pour un programme de courses plus allégé. Jétais sur le Desafio Litoral, qui ma permis de lancer ma préparation, puis au rallye du Maroc, où jestime que jétais environ à 80 % de mon niveau. Il ne manquait personne sur ce rallye, alors cela met vraiment en confiance de simposer. Surtout, je considère que là-bas cest presque du sprint, alors que je me sens plus efficace sur la longue durée. Malgré cela jai réussi à gagner, en passant aussi par une journée où jai lâché du temps, sans perdre ma concentration."
- Votre rival Marc Coma y a chuté. Ce genre dincident vous arrive encore plus rarement, pensez-vous que cela révèle une supériorité dans ce domaine ?
"Cela ne se joue jamais à grand-chose, il faut rester très humble par rapport à la chute. Je peux tomber, et cela marrive à lentraînement dailleurs. Mais je sais aussi que le travail que je fais sert à quelque chose. Je connais peu de pilotes qui senferment comme moi en ce moment, pendant une semaine complète, dans un centre de rééducation sportive. Je fais très attention à mon corps, car cest mon fonds de commerce. Cest vrai quil ne mest rien arrivé depuis longtemps, et je touche du bois."
- De jeunes pilotes se montrent de plus en plus menaçants, avez-vous vu lécart se réduire entre eux et le duo que vous formez avec Coma ?
"Dabord, je suis ravi pour la discipline quil y ait autant de pilotes « officiels », que ce soit chez Huqsvarna, Honda, Sherco, Yamaha ou même KTM. Depuis que je pratique ce sport, nous navons jamais été aussi nombreux. Certains pilotes ont les dents longues, comme Barreda, Fish, Gonçalves, Rodrigues, etc. Mais on pourra dire que lécart sera réduit quand ils arriveront à gagner devant nous, avant ça ne sert à rien. Pour linstant ils sont présents, mais ils ne me font pas trembler."
- Avez-vous le sentiment de maîtriser la formule gagnante sur le Dakar ?
"Je crois que jai trouvé les bons outils pour gagner : la préparation, la structure de léquipe, la moto, lexpérience. Ensuite, il reste tout de même un paquet de kilomètres de spéciale ! Ce que je vois aussi, cest que je maméliore dannée en année. Je travaille encore plus sur le plan physique, et jarrive à être en meilleure forme. Tout cela en faisant très peu de moto. Nous ferons quelques séances de test avec léquipe jusquau 9 novembre, mais ensuite jusquau départ du Dakar je pourrai compter sur une main les heures passées sur la moto. Depuis la dernière édition, jai fait plus de kilomètres à vélo que sur ma moto."
Avec communiqué ASO
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