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Duval : "J'ai hâte"

Vainqueur des 24 Heures du Mans 2013 avec Tom Kristensen et Allan McNish, Loïc Duval revient dimanche sur le lieu de son exploit pour la journée test de l'édition 2014 (14 et 15 juin). Le pilote Audi a hâte de reprendre la piste face à Toyota et Porsche.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Loïc Duval et le Dr Wolfgang Ullrich (Audi) ont le sourire (AUDI COMMUNICATIONS MOTORSPORT / AUDI COMMUNICATIONS MOTORSPORT)

Q : Loïc, comment se prépare-t-on à une course comme les 24 heures du Mans ?
LD : "Pour être franc, nous avons commencé cet entraînement au lendemain des 24 heures 2013 ! Cette course est un énorme challenge, pour tous les concurrents. Il est technique, humain, psychologique aussi. C’est, d’une certaine manière, notre Coupe du Monde. Et je ne crois pas que le mot « équipe » trouve sa pleine explication en sport automobile ailleurs qu’au Mans. Tout y est spécial. La semaine de course débute tôt et, paradoxalement, vous êtes déjà sur les rotules au moment de prendre le volant le samedi. Il faut donc savoir se préserver, s’offrir des moments de répit. Physiquement, il faut être au top. Les stratégies d’équipe imposent parfois des relais de quatre heures, dans une position assez figée. Il faut donc s’hydrater beaucoup, éviter que les muscles ne se tétanisent. Cette année, chaque seconde perdue aura son importance sur le résultat final."

Q : Qu’est-ce que cette épreuve représente à vos yeux ?
LD : "C’est un monument, tout simplement. Les 24 heures ont un résonnement mondial. C’est aussi une ambiance : ces campeurs qui arrivent une semaine avant la course, ces fans absolus qui restent assis dans les tribunes toute la nuit... Pour moi, paradoxalement, le pilotage de nuit est un moyen de me relaxer. Je me sens comme un astronaute, loin de tout. Alors que toute la semaine du Mans est faite d’agitation et de bruit, le moteur discret de mon Audi, la vitesse, le manque de lumière et certains secteurs totalement déserts vous donnent l’impression de flotter. La concentration est alors maximale. Enfin, cette année sera un peu spéciale : porter le n°1 sur la voiture et poser la fameuse plaque de bronze lors de la parade de pilotes, ce sera un moyen de réaliser que j’ai bien gagné l’année dernière !"

Q : Quel est l’enjeu de la journée test de dimanche ?
LD : "La concurrence sera tellement forte cette année que la moindre opportunité de rouler sur ce circuit atypique est un moyen de peaufiner les réglages. Nous avons l’avantage de nous y présenter avec trois voitures, alors que Toyota et Porsche n’en auront que deux. A nous de tirer le maximum de cet avantage. La course ne début que le 14 juin mais, pour nous, elle a commencé il y a plus de 11 mois. J’ai hâte…"

Avec communiqué du pilote

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