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Cinéma : la rivalité historique entre Ford et Ferrari sur grand écran

La célèbre histoire entre Ford et Ferrari est à l'honneur cette semaine sur grand écran. "Le Mans 66", du réalisateur James Mangold, met en scène les rivalités entre Ford et Ferrari au milieu des années 1960. Un film tenu par les vedettes Matt Damon et Christian Bale, pour la première fois réunis à l'écran.
Article rédigé par Apolline Merle
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Le film Le Mans 66, basé sur une histoire vraie, retrace la mythique course des 24 heures du Mans en 1966. Alors que Ferrari régnait en maître sur les circuits automobiles, et notamment aux 24 heures du Mans depuis cinq années consécutives, Henry Ford II décide de faire chuter le multiple champion. L'objectif du PDG Ford entre 1960 à 1979 est de mettre sur pied un nouveau bolide qui dépasserait tout ce qu'Enzo Ferrari, fondateur de la célèbre marque automobile, n'a jamais construit.

Si Henry Ford II se met en tête ce défi, c'est aussi parce que le constructeur américain est à deux doigts de prendre le contrôle de Ferrari en 1963 alors que la firme italienne connaît des difficultés financières. Après d'âpres négociations, Enzo Ferrari annule brusquement le projet de vente alors qu'il est quasiment conclu. Après cette vente avortée, Ford confie à ses ingénieurs, et notamment au visionnaire Carroll Shelby, de concevoir une nouvelle voiture capable de battre Ferrari. C'est ainsi que Ford sort une GT40, au moteur beaucoup plus puissant (V8 de 7 litres).

Plus qu'une histoire de voitures, une histoire d'hommes

Le film de James Mangold est aussi une histoire d'amitié entre les deux héros que pourtant tout oppose :  le Texan Carroll Shelby (Matt Damon), constructeur de génie, et le pilote britannique, au caractère bien trempé, Ken Miles (Christian Bale). "Il y a une grande tension entre eux. Mais elle est fondée sur le respect profond qu'ils se portent. C'est pourquoi c'est un grand film sur l'amitié. Malgré tous les conflits qu'ils traversent", explique Matt Damon. 

Christian Bale, lui, a pris des cours de pilotage pour rendre aussi vraies que possible à l'écran les courses automobiles. "Ces voitures sont sacrément nerveuses, aux premiers essais, c'était le tête-à-queue. Mais j'ai fini par maîtriser, Dieu merci. Pour les scènes de courses, nous avions une formidable équipe de pilotes cascadeurs", raconte Christian Bale.

Le film est à saluer pour ses scènes de reconstitution, basées sur des images tournées par la télévision de l'époque. Que ce soient les voitures (une trentaine dans le film), le circuit ou bien les stands, tous ont été reconstruits à l’identique. Un joli saut dans les années 1960.

Le Mans 66, de James Mangold, en salles le 13 novembre, film américain, 2h 33

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