F1: Ferrari menace de faire sécession
"Nous devons être très pragmatiques. Fin 2012, les contrats de chaque écurie avec CVC expireront. Nous avons trois alternatives. Nous renouons avec CVC, ou -à l'instar de ce que les équipes de basket-ball ont fait aux Etats-Unis, avec grand succès- nous créons notre propre entreprise, comme la NBA. Juste pour diriger les courses, les droits télévisés, etc.", a avancé l'Italien. "Troisièmement, nous trouvons un partenaire différent. Bernie Ecclestone a fait un très bon travail, mais il a déjà vendu trois fois, donc il ne possède plus le business. C'est CVC qui va vendre. Et ce seront les décisions des écuries", a lancé di Montezemolo.
"Théoriquement, CVC ne contrôlera plus rien (fin 2012). Il est important d'avoir des alternatives", a-t-il affirmé. Les écuries de F1 veulent devenir actionnaires de la discipline, si les droits de cette dernière étaient à vendre, a estimé la Fota, l'association des équipes, début mai. Or CVC, qui a payé 1,6 milliard de livres (1,77 milliard d'euros) les droits commerciaux de la Formule 1 en 2006, "ne veut pas vendre", a affirmé à plusieurs reprises Bernie Ecclestone, alors que le magnat australien de la presse Rupert Murdoch et le fonds italien d'investissements Exor ont affirmé envisager de faire une offre de rachat conjointe.
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