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Hamiton-Rosberg, Vettel et Ferrari, Alonso et McLaren: cinq questions pour une saison de F1

Après une année 2014 dominée outrageusement par Mercedes, la Formule 1 reprend ses droits à Melbourne ce weekend. L'intersaison a été marquée par les transferts d'Alonso et Vettel et l'arrivée du jeune Verstappen au plus haut niveau. Cinq questions pour tout savoir avant le lancement de la saison.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Les Mercedes sont-elles intouchables ?

En 2014, Mercedes a affolé les compteurs : 16 victoires en 19 Grand Prix, 18 pole positions et 11 doublés. Ahurissant. Au niveau des plus grandes écuries de l’histoire de la Formule 1. La domination des Flèches d’argent va-t-elle se poursuivre ? Le règlement technique étant sensiblement le même que la saison passée, il n’y a aucune raison pour que Lewis Hamilton et Nico Rosberg ne se disputent pas une nouvelle fois le titre à coup de manoeuvres bien senties..

Quel « rookie » va briller ?

Ils sont cinq à découvrir le top du top du sport automobile en tant que pilote titulaire en 2015 : Carlos Sainz Junior (20 ans) et Max Verrstappen (17 ans) chez Toro Rosso, Felipe Nasr Junior (22 ans), avec le bémol van Der Garde chez Sauber, Will Stevens (23 ans) et Roberto Merhi (23 ans)  au volant de la tristement célèbre Marussia.

L’arrivée du fils de Jos Verstappen (107 courses et deux podiums en F1) a fait énormément de bruit. Issu de la filière Red Bull, Verstappen affiche 17 petits printemps. Il est évidemment le plus jeune pilote de l’histoire de la F1. Ses débuts seront épiés et analysés. 

Pour les autres pilotes, il s’agira de se faire une place rapidement. La Formule 1 ne laisse que peu de temps aux jeunes pilotes pour faire leurs preuves.

Vettel et Alonso redoreront-ils le blason de Ferrari et McLaren ?

Avec Lewis Hamilton, Sebastian Vettel et Fernando Alonso sont les pilotes les plus charismatiques du circuit. Sans doute les plus rapides aussi. Le premier est champion du monde du titre, le second sort d’une année frustrante chez Red Bull alors que le dernier en a eu marre d’attendre que Ferrari retrouve son lustre d’antan.

Chez la Scuderia, un champion du monde peut en cacher un autre. Alonso parti, Vettel saute dans le baquet. L’Allemand marche sur les traces de la légende Schumacher, arrivé en 1996 au chevet d’une Ferrari moribonde avant de la mener vers les sommets (cinq titres mondiaux de suite de 2000 à 2004).

Sebastian Vettel nouvelle figure de proue de Ferrari

Les rouges, Fernando Alonso les quitte sans doute avec plaisir. De retour chez McLaren, avec qui il a eu une relation compliquée en 2008, l’Espagnol espère retrouver la victoire, tout simplement. Son retour associé à celui de Honda aux côtés de McLaren fait de l’écurie britannique l’une des attractions de cette nouvelle saison. 

Fernando Alonso et Jenson Button, les deux grands amis réunis chez McLaren

Quel nouveau règlement ?

Sans grand chambardement technique cette saison, le règlement ne sera pas une donnée capitale dans la course au titre. A peine peut-on évoquer les quatre moteurs alloués aux pilotes pour les vingt Grand Prix de la saison. Autre changement, le parc fermé entrera en vigueur dès la fin de la troisième séance d’essais libres et plus après les qualifications. Les écuries ne pourront pas intervenir sur les voitures à partir du samedi midi. Au rayon des abandons, les points du dernier GP, à Abu Dhabi le 29 novembre prochain, ne seront pas doublés.

Une victoire pour Grosjean ?

En 2013, Romain Grosjean a touché la victoire du doigt. Jamais il n’a pu la saisir. En 2014, sa Lotus a végété en fond de grille. Cruel quand on a goûté au podium. Et si le désormais seul pilote français en F1, avait laissé passer l’occasion de franchir la ligne en tête ? En 2015, exit le moteur Renault, c’est Mercedes qui équipe Lotus. De quoi relancer Grosjean ? Le Français se veut pragmatique et ne se risque pas à des pronostics pour le moment. 

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