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F1 : Max Verstappen remporte le Grand Prix d'Australie au terme d'une course très animée, nouveau podium pour Fernando Alonso

Le champion du monde en titre a devancé Lewis Hamilton (Mercedes) et Fernando Alonso (Aston Martin) à Melbourne, dans une course jouée dans le dernier tour après un troisième drapeau rouge.
Article rédigé par franceinfo: sport, Loris Belin
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Max Verstappen (Red Bull) lors du Grand Prix d'Australie de Formule 1, le 2 avril 2023 (MAXPPP)

La sensation, la procession, le chaos, et finalement la logique. Max Verstappen a remporté, dimanche 2 avril, le Grand Prix d'Australie, troisième manche du championnat du monde qui a duré plus longtemps que prévu, avec trois drapeaux rouges et quatre départs. Le Néerlandais aura été bousculé brièvement dans une entame déjà très mouvementée, avant de reprendre les commandes et ne plus être inquiété jusqu'à une fin de course folle. Lewis Hamilton (Mercedes) et Fernando Alonso (Aston Martin) complètent le podium, le troisième de rang pour le vétéran espagnol. Max Verstappen prend ses aises au classement des pilotes, 15 points devant son coéquipier Sergio Pérez, cinquième après être parti des stands.

Tout s'est finalement joué dans les quatre derniers tours. Max Verstappen faisait alors cavalier seul vers la victoire, quand une meute compacte se jouait le Top 5. Moment choisi par Kevin Magnussen (Haas) pour sortir de la piste et provoquer une nouvelle neutralisation. Avec deux boucles restantes à couvrir, le suspense était relancé avec un nouveau départ arrêté et la possibilité pour Lewis Hamilton, Fernando Alonso mais aussi pour Carlos Sainz (Ferrari) et Pierre Gasly (Alpine), alors 4e et 5e, de se mêler à la lutte pour la victoire.

Mais ce troisième départ a donné lieu à un carnage en règle, Sainz harponnant son compatriote Alonso, et les deux monoplaces Alpine de Gasly et Ocon se percutant dans une série d'accidents laissant cinq voitures au total sur le carreau.

La frustration est immense pour l'écurie française. Autant peut-être que le soulagement des leaders, qui n'auront finalement pas vraiment eu à se battre pour figer leurs positions, Alonso récupérant son bien au gré du règlement. Le troisième drapeau rouge – une première dans l'histoire de la F1 – et le quatrième départ, donné sous voiture de sécurité, n'auront fait que renforcer ce Grand Prix sans dessus-dessous.

Russell malheureux, Ferrari désastreux

On a pourtant cru un temps que l'ordre établi allait être bouleversé, grâce aux Mercedes passées en tête dans le premier tour, George Russell devant Lewis Hamilton. Les flèches noires étaient parties pour jouer un mauvais tour à Max Verstappen, jusqu'au sérieux accident d'Alexander Albon (Williams) au 8e tour. Russell a anticipé pour changer de gommes, quelques secondes avant que le drapeau rouge ne soit déployé, voyant le pilote anglais rétrogradé en milieu de peloton, avant d'abandonner quelques boucles plus tard pour une casse moteur. Hamilton, lui, aura tenu deux boucles de plus en tête, le temps pour Verstappen de bénéficier du DRS pour dépasser et s'envoler irrémédiablement. Avant ce final frénétique.

Outre Alpine, Ferrari est l'autre grand perdant du jour. Charles Leclerc, fautif dès le premier tour contre Lance Stroll, a payé sa faute par une fin de course prématurée. Jugé coupable du contact sur le troisième départ, Carlos Sainz a, lui, écopé d'une pénalité qui le place hors des points. Des points qu'a par ailleurs découvert pour la première fois de sa carrière le débutant local Oscar Piastri, neuvième avec sa McLaren.

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