Fernando Alonso et Renault réunis en 2021 pour le meilleur et pour le pire ?
Il klaxonnait devant les motorhomes des paddocks de F1 depuis plusieurs mois. Après une parenthèse enchantée en endurance avec Toyota (deux victoires aux 24 Heures du Mans et un titre de champion du monde), son rêve américain à l'Indy500 et son aventure sur le Dakar, Fernando Alonso revient à ses premiers amours, la Formule 1 et Renault. "Renault c’est ma famille, ce sont mes meilleurs souvenirs en Formule 1 avec mes deux titres de Champion du Monde, mais je regarde devant", prévient l'Espagnol. Une façon de mettre d'emblée la pression sur son futur employeur pour obtenir une voiture capable de gagner des courses, ce que l'équipe n'a pas été en situation de faire depuis son retour en 2016.
"Un choix naturel"
La gagne, c'est dans l'ADN d'Alonso qui compte deux titres mondiaux, 32 victoires et 97 podiums à son palmarès. Des succès majoritairement conquis avec la marque au Losange lors de sa période 2003-2006 (Alonso est revenu chez Renault en 2008-2009). "La force du lien entre lui, l’écurie et les fans en fait un choix naturel", a expliqué Cyril ABitboul, le patron de Renault F1 Team. "Au-delà des succès passés, c’est un choix mutuel audacieux ainsi qu’un projet pour écrire l’avenir. Son expérience et sa détermination vont nous permettre de tirer le meilleur de chacun pour amener l’équipe vers l’excellence que la Formule 1 moderne exige."
Pilote toxique ?
Un choix qui n'est pas sans risque pour l'écurie française au vu du caractère trempé de l'Ibère. Sa dernière saison chez McLaren s'était accompagnée de déclarations fracassantes contre Honda, motoriste de l'écurie en délicatesse avec la performance et la fiabilité. Chez Toyota, il a également laissé une image mitigée en se mettant à dos une grande partie de l'équipe pour avoir voulu piloter la voiture et la stratégie. Alonso assure avoir des "convictions et des ambitions en ligne avec le projet de l’écurie". "L’équipe souhaite et dispose des moyens pour retrouver les podiums, moi aussi", clame-t-il. Classé 5e du championnat constructeurs en 2019, Renault a une saison pour se rapprocher du top 3.
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