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Formule 1 : l'avocat de Jean Alesi évoque "une impulsion stupide, puérile et malvenue" dans l'affaire de dégradations

L'ancien pilote de Formule 1 a nié tout conflit familial après avoir fait exploser un gros pétard contre le bureau d'un ancien compagnon de sa soeur et évoque une "mauvaise blague".

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Jean Alesi lors du Grand Prix d'Abu Dhabi, en novembre 2015. (JEAN MICHEL LE MEUR / DPPI via AFP)

L'ex-pilote français de Formule 1 Jean Alesi, qui sera jugé en correctionnelle en 2023 pour avoir fait exploser avec un gros pétard la fenêtre du bureau d'un ancien compagnon de sa soeur, conteste tout "conflit familial" avec ce dernier, selon son avocat.

L'architecte dont la fenêtre du bureau a été endommagée "n'était pas son beau-frère" mais "un ancien petit ami de sa soeur" dont elle s'était séparée "sans conflit" depuis deux ans, a indiqué à l'AFP Thibault de Montbrial, l'avocat de Jean Alesi. "Ce n'est absolument pas un conflit familial", a-t-il insisté, précisant que cet ancien petit ami de sa soeur et Jean Alesi étaient "en termes cordiaux et non conflictuels".

"Une mauvaise blague"

L'ancien pilote Ferrari avait expliqué aux enquêteurs avoir seulement voulu faire "une mauvaise blague" à l'architecte. Ce dernier a pour sa part dit n'avoir "pas de souci" avec Jean Alesi, mais a toutefois porté plainte pour la dégradation de sa fenêtre.

Les faits se sont produits dimanche soir à Villeneuve-lès-Avignon (Gard), où réside l'ex-pilote de 57 ans. La police avait été appelée vers 22h00 par le voisinage, inquiété par le bruit d'une explosion. Grâce au numéro de plaque relevé par un voisin, les policiers avaient pu déterminer que le véhicule aperçu sur place avant de s'éloigner tous feux éteints appartenait à José Alesi, le frère de l'ex-pilote, qui a été interpellé.

Le lendemain, Jean Alesi s'était rendu au commissariat d'Avignon (Vaucluse), où il avait dédouané son frère, expliquant que c'est bien lui qui se trouvait à bord de la voiture, avec son fils et un ami de celui-ci. Il a également déclaré qu'il avait lui-même "coincé un 'gros feu d'artifice acheté en Italie' dans l'encadrement d'une fenêtre du cabinet d'architecte de son beau-frère", sans imaginer qu'il éclaterait, avait expliqué le vice-procureur de Nîmes, Antoine Wolff.

Alesi "surpris par la violence de l'explosion"

"Son fils n'est absolument pour rien dans ce qu'il a fait", a ajouté Thibault de Montbrial, soulignant que ni ce dernier ni son ami présent dans la voiture ne savaient ce que Jean Alesi allait faire quand il a demandé à son fils, qui conduisait, de s'arrêter.

Jean Alesi "a été surpris par la violence de l'explosion" et "ne pensait pas que cela allait faire exploser la vitre", a-t-il poursuivi : "C'est une impulsion stupide, puérile et malvenue, mais dont il a eu l'idée tout seul et qu'il est seul à avoir exécutée", selon l'avocat.

L'ancien pilote de Ferrari sera jugé en 2023 à Nîmes "pour dégradation du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes, fait commis dans le cadre d'un conflit familial", selon le parquet de Nîmes, tandis que son fils sera poursuivi pour complicité dans cette même affaire.

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