Formule 1 : Lauda, une vie en 10 citations
Niki Lauda, c'est d'abord l'histoire d'un terrible accident et d'un miracle en 1976. C'est également un palmarès impressionnant (3 titres de champions du monde et 25 victoires en GP) et des rivalités légendaires (avec James Hunt notamment). C'est un style de pilotage clinique, une approche scientifique de la course automobile. Mais c'est aussi des répliques d'une acuité et d'une drôlerie qui auront, elles aussi, contribué à façonner la gloire de l'Autrichien.
• Intiment lié à la Scuderia Ferrari, Lauda ne manquait jamais l'occasion de rappeler son attachement à la marque au cheval cabré :
"Il y a des milliers de jeunes gars qui savent rouler plus vite que moi. Mais moi je pilote une Ferrari."
• En dépit de son immense palmarès, l'Autrichien pratiquait volontiers l'auto-dérision :
"N'importe quel singe pourrait conduire une Formule 1 actuelle. Donc moi aussi."
• Lauda a justifié de manière toute personnelle son retrait des circuits en 1979 :
"J'en ai marre de tourner en rond comme un con."
• Enervé par les performances des Jaguar lorsqu'il dirigeait cette écurie en 2002, il pouvait se montrer très sarcastique :
" J'espère que la voiture du médecin ne nous doublera pas au départ."
• Pilote à une époque où les salaires n'avaient rien à voir avec ceux de maintenant, Lauda en profitait pour glisser quelques piques :
"Vu les salaires actuels des pilotes, si j'étais Américain, je ferais probablement un procès à ma mère pour m'avoir mis au monde trop tôt."
• Naturellement modeste, Niki Lauda s'autorisait quelques transgressions :
"Il n'est pas facile d'être parfait. Mais il faut bien qu'il y en ait un qui le soit."
• Lauda connaissait bien les travers et l'orgueil des hommes :
"L'homme est capable de tout admettre. Sauf qu'il est un mauvais conducteur."
• Grièvement blessé et brûlé dans l'accident du Nürburgring, il savait relativiser les choses :
"Vu que mon métier dépend uniquement de mon pied droit, mon apparence physique m'importe peu."
• Niki Lauda était également revenu sur ses sentiments alors qu'il recevait l'extrême onction après son accident d'août 1976 :
"Je me suis dit: ça ne va pas se passer comme ça avec moi. Du coup ça m'a motivé pour rester en vie."
• Avant de s'éteindre ce lundi, Lauda avait déjà frôlé la mort après une transplantation pulmonaire en 2018 :
" Je suis brièvement mort. Mais j'ai ressuscité"
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