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GP d'Arabie saoudite : la F1 maintient officiellement la course malgré une attaque à quelques kilomètres du circuit

Une réserve pétrolière de la compagnie nationale Aramco a été touchée, vendredi, par un tir de missiles des Houthis.

France Télévisions - Rédaction Sport
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Max Verstappen sur le circuit de Jeddah lors des essais libres, le 25 mars 2022 en Arabie saoudite. (ANDREJ ISAKOVIC / AFP)

Les doutes commençaient à naître sur une possible annulation du Grand Prix d'Arabie saoudite après une frappe rebelle qui a incendié une installation pétrolière d'Aramco à une dizaine de kilomètres du circuit dans l'après-midi, vendredi 25 mars. Le promoteur du championnat, Formula 1, a mis fin à ces interrogations. "Nous avons reçu l'assurance totale que, pour le pays, la sécurité est prioritaire", a expliqué Stefano Domenicali le patron de la F1 après une réunion réunnissant toutes les équipes. "Ils (les responsables saoudiens, ndlr) sont sur le circuit avec leurs familles et ils ont mis en place tous les systèmes nécessaires pour protéger cette zone, la ville et les endroits où nous allons. Nous sommes donc confiants (...) C'est pourquoi nous allons poursuivre l'événement".

La F1 confirme la tenue, tous les pilotes seront-ils au départ ?

Le Grand Prix, sponsorisé par Aramco, l'entreprise visée par les frappes, semblait menaçé pour des raisons évidentes de sécurité. De la fumée a, d'ailleurs, été aperçue lors de la première séance d'essais libres. "Je sens une odeur de brûlé, c'est ma voiture ?", s'était d'ailleurs questionné Max Verstappen, champion du monde en titre.

La décision de continuer était unanime "entre les Team Principals", a développé le patron de Mercedes Toto Wolff. Les pilotes, réunis en discussion jusque tard dans la nuit de vendredi à samedi, sont quant à eux libres de faire leur choix: "Nous sommes en démocratie", a souligné Wolff. Les pilotes se sont finalement séparés tard dans la nuit, au bout de plus de quatre heures de discussion, sans faire d'annonce officielle. Au micro de Canal +, le Français Pierre Gasly avait précisé à la sortie de cette réunion que "chacun a pu donner son avis". "On est tous alignés sur nos intentions" a insisté le pilote Alpha Tauri.

La F1 a pour sa part réitéré ses intentions dans la matinée de samedi en publiant un communiqué laconique pour confirmer la tenue du Grand Prix.

L'attaque a été revendiquée par le groupe rebelle des Houthis, impliqués dans le conflit qui dure depuis 2014 au Yémen. L'Arabie saoudite, engagé auprès du gouvernement yéménite et l'entreprise Aramco, sont régulièrement visées par ce groupe.

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