GP d'Italie : Hamilton, le plus rapide de la première séance
En 1 min 26 sec 187/1000, Hamilton, qui a déjà gagné à Monza, en 2012 dans une McLaren, a devancé de six dixièmes de seconde son compatriote Jenson Button (McLaren) et de huit dixièmes son coéquipier allemand Nico Rosberg, leader du Championnat du monde avec 29 points d'avance sur lui. En pneus Pirelli à gomme dure, les seuls autorisés pendant cette 1re séance, Hamilton, Button et Rosberg ont devancé la Ferrari de Fernando Alonso, 4e chrono de cette séance devant le jeune Danois Kevin Magnussen, qui s'était bien battu à Spa, fin août, avec le double champion du monde espagnol. Comme si les McLaren étaient prêtes à relever la tête ce week-end, dans le parc très ombragé du vénérable autodrome italien. Vainqueur des deux dernières manches, en Hongrie et en Belgique, l'Australien Daniel Ricciardo (Red Bull) a dû se contenter du 16e rang, en n'ayant bouclé que 12 tours lors d'une séance écourtée par des problèmes moteur. Son coéquipier Sebastian Vettel a signé le 6e temps, derrière Magnussen et devant le Finlandais Kimi Räikkönen dans l'autre Ferrari.
Banderoles hostiles
Malgré l'avantage de puissance procuré par leur moteur Mercedes, les deux pilotes Williams, Valtteri Bottas et Felipe Massa, qui voit en son coéquipier "un futur champion du monde", n'ont pu faire que les 12e et 13e chronos, se réservant probablement pour les prochaines séances. Quatre pilotes de réserve ont roulé, dont le Français Charles Pic chez Lotus, dans la E22 de Romain Grosjean, ce qui n'était pas encore arrivé cette saison, et le Néerlandais Giedo van der Garde chez Sauber, comme souvent. Chez Force India, Sergio Pérez (13 tours, 8e chrono) et le réserviste espagnol Dani Juncadella (10 tours, 17e chrono) se sont partagé la séance, dans la même monoplace, alors que chez Caterham l'Espagnol Roberto Merhi, réserviste de Mercedes... en DTM, a piloté la voiture que retrouvera Kamui Kobayashi vendredi après-midi, après l'intérim d'André Lotterer à Spa. Parmi les nombreuses banderoles déployées dans la tribune principale, en face des stands, la plupart favorables à la Scuderia Ferrari et à son leader charismatique, Alonso, un drap blanc proclamait que "la F1 est morte", à cause de "voitures laides", "de nouveaux circuits laids" et du "bruit inexistant" des moteurs V6 turbo hybrides apparus cette saison.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.