GP de Turquie: Vettel s'impose sans coup férir
Comme à son habitude depuis le début de saison, le champion en titre, dont c'est la troisième victoire en quatre courses, a creusé une petite marge sur ses adversaires dès l'entame, qu'il a entretenue tout au long de la course, pour s'imposer sans trembler. "Grâce à mon départ, j'ai pu profiter d'un coussin de 2, 3, voire 8 secondes sur le 2e de la course, ce qui m'a facilité, et nous a facilité, la vie. On a été capable de réagir, plutôt que d'agir. Et on avait la vitesse pour le faire", a-t-il analysé, louant sa "très bonne course, très en contrôle". L'Allemand a été bien aidé par l'un de ses compatriotes de chez Mercedes, Nico Rosberg, qui, bien que disposant d'une voiture moins rapide, a dépassé Webber dans les premiers hectomètres, bloquant l'Australien, ainsi qu'Alonso, pendant les premiers tours.
"C'est un peu comme en squash ou en tennis, quand on fait ce qu'on veut de la balle. Là, +Seb+ tenait les rênes de la course, en terme de stratégie. Cela lui a facilité la vie", a observé l'Australien, qui a avoué que, même sans Rosberg, "il aurait été difficile de battre" Vettel dimanche. De fait, le champion en titre écrase chaque semaine davantage son coéquipier, se construisant une image de pilote quasi imbattable, au volant de la meilleure des monoplaces, capable de réussir le premier doublé de la saison, toutes écuries confondues. "Seb est au sommet de sa forme. Il a vécu un super début de saison. Il est proche du maximum", aidé par "le super boulot" de son équipe, a reconnu Webber, déterminé à mettre fin à cette suprématie "plutôt tôt que tard."
Ferrari se rassure...
Vettel, avec 93 points sur 100 possibles au général, compte à présent 34 longueurs d'avance sur son dauphin au classement, l'Anglais Lewis Hamilton (McLaren), qui a terminé 4e après avoir longtemps bataillé contre son coéquipier et compatriote Jenson Button, 6e. Fernando Alonso, 3e, rassure Ferrari. La Scuderia s'offre son premier podium de la saison, après avoir touché le fond lors des trois premières courses. Mieux, l'Espagnol s'est montré très compétitif, se permettant même de devancer un temps Webber à la faveur d'un choix de gommes différent. "Finalement, on retrouve le plaisir de courir", s'est réjoui l'Espagnol, heureux que sa voiture, nantie de plusieurs évolutions, soit "plus performante qu'aux trois premières courses". "Nous devons poursuivre sur cette voie", a-t-il poursuivi, admettant qu'il était "difficile de battre Sebastian" Vettel, le "favori à 99%". Ferrari a en outre "perdu le dernier pour cent de chance restant (au départ) derrière +Nico+" Rosberg, a regretté Alonso.
Le blond Allemand, 5e, montre que Mercedes doit encore progresser. Rosberg, malgré son excellente mise en route, s'est écroulé au fil de la course, incapable de tenir le rythme des leaders. Les deux Lotus Renault de l'Allemand Nick Heidfeld et du Russe Vitaly Petrov sont 7e et 8e, une place que le Suisse Sébastien Buemi (Toro Rosso, 9e) a perdu dans les tout derniers mètres de l'épreuve. Le Japonais Kamui Kobayashi, 10e, a réalisé la remontée du jour. Pénalisé par une panne de sa Sauber dès le début des qualifications, il était parti du dernier rang.
Nico Rosberg, 5e, montre que Mercedes doit encore progresser. L'Allemand, 2e après un excellent départ, s'est écroulé au fur et à mesure de la course, incapable de tenir le rythme des leaders. Les deux Lotus Renault de Nick Heidfeld et Vitaly Petrov sont 7e et 8e, une place que Sébastien Buemi (Toro Rosso, 9e) a perdu dans les tout derniers mètres de l'épreuve. Kamui Kobayashi, 10e, a réalisé la remontée du jour. Pénalisé par une panne de sa Sauber dès le début des qualifications, il était parti du dernier rang.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.