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Grand Prix de France : Lewis Hamilton partira en pole, Sebastian Vettel (Ferrari) ne partira que 7e

Lewis Hamilton (Mercedes) a décroché la pole position du Grand Prix de France samedi. Le leader du championnat du monde s'est montré le plus rapide sur le circuit du Castellet devant son coéquipier Valtteri Bottas et Charles Leclerc (Ferrari). Sebastian Vettel, l'autre pilote de l'écurie italienne, s'est manqué en Q3 et ne partira qu'à la septième place. Les Français n'ont guère brillé, au contraire des McLaren.
Article rédigé par Loris Belin
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
  (ANDREA DIODATO / NURPHOTO)

Les Mercedes ont confirmé leur domination du week-end. Lewis Hamilton a signé la pole position du Grand Prix de France devant son coéquipier Valtteri Bottas. Le leader du championnat du monde a signé le meilleur chrono historique de la piste pour s’installer en pole pour la troisième fois de la saison. Sebastian Vettel, dernier poleman au Canada, est cette fois loin du compte, seulement 7e de cette qualification. Le pilote Ferrari est même devancé par les McLaren, surprenantes 5e et 6e. Charles Leclerc a sauvé l’honneur du Cheval Cabré en prenant la 3e place. Les Français n’ont, eux, pas brillé.

Sur le circuit du Castellet, les machines sont mises à rude épreuve entre la chaleur et l’usure très rapide des pneumatiques. Même également touchées par quelques arabesques contrôlées comme les autres, les Mercedes n’ont semblé avoir aucun mal à mater la concurrence. Lors des deux premières parties de la qualification, Leclerc puis Vettel ont su se glisser dans le même dixième, donnant un temps l’illusion d’une concurrence Ferrari enfin dans le bon ton. Après tout, sans sa pénalité, le pilote allemand était bien parvenu à tenir la comparaison avec son grand rival Hamilton lors du précédent Grand Prix. Mais la Q3 a vite remis en place une hiérarchie plus conforme à celle du début de saison et des premiers essais libres.

"Mercedes est loin devant"

Stoppé dans son élan par un problème de boîte de vitesses, Sebastian Vettel n’a pu parvenir à parcourir son premier tour chronométré de la dernière partie de séance. Sa deuxième tentative s’est soldée par un échec cuisant, à près d’une seconde et demie et au 7e rang. La faute selon l’ancien champion du monde à une "quatrième vitesse impossible à passer". Leclerc a sauvé l’essentiel en accrochant la deuxième ligne, mais à plus de six dixièmes. Loin, très loin de Flèches d’argent comme à la parade. Si Bottas a manqué son dernier tour de qualification, Hamilton a fait la différence par une meilleure adhérence. "Mercedes est loin devant mais on devrait être dans la discussion avec Red Bull" a commenté placide l’Allemand.

Charles Leclerc aura donc fort à faire pour troubler la mainmise Mercedes dimanche. Il lui faudra prendre un bon départ et espérer, pourquoi pas de la casse. La saison dernière, Bottas et Vettel s’étaient accrochés dès le premier virage et avaient complètement rebattus les cartes de la course. Si les Red Bull, ou plutôt Max Versteppen 4e, sera en effet à surveiller, Vettel a toutefois oublié les inattendues McLaren. L’écurie de Woking a surpris tout le monde en s’emparant de la 3e ligne, le rookie Lando Norris (5e) devançant Carlos Sainz (6e) pour leur meilleure performance de la saison en qualification.

Les Renault qui espéraient confirmer leur regain de forme à la maison n’ont pu faire mieux que 8e (Daniel Ricciardo) et 13e (Nico Hulkenberg). Les Bleus n’ont d’ailleurs guère brillé puisque Pierre Gasly a signé le 9e temps à près de huit dixièmes de son coéquipier Verstappen, Romain Grosjean ne passant pas le cut de la Q1 (17e). Le Tricolore s’est plaint du mauvais équilibre de sa monoplace et d’un possible traitement de faveur pour son coéquipier Kevin Magnussen au micro de Canal+. "Je ne sais pas quelle évolution a Magnussen (15e de la qualification) depuis deux Grands Prix, ça fait chier." Il fait décidément bien chaud au Castellet.

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