Grosjean frappe fort à Barcelone
Grosjean, qui n'avait pas beaucoup roulé jeudi, a finalement devancé d'une demi-seconde, en pneus tendres sur une piste sèche, le Britannique Jenson Button (McLaren), champion du monde 2009, qui avait réussi le meilleur temps de la matinée en pneus medium sur une piste humide. Il passera le relais samedi et dimanche au Finlandais Kimi Räikkönen, 3e du championnat 2012. Dans les dernières minutes de la séance, juste avant une nouvelle averse, le Vénézuélien Pastor Maldonado (Williams) a signé le 3e chrono devant un trio d'Allemands: Sebastian Vettel (Red Bull), triple champion du monde en titre, Nico Hülkenberg (Sauber) et Adrian Sutil (Force India), confirmé jeudi comme titulaire en 2013 par l'écurie indienne.
Deux autres pointures, l'Allemand Nico Rosberg (Mercedes) et l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari), n'ont pas cherché la performance, préférant se concentrer sur des longs relais. Ils ont bouclé chacun l'équivalent de deux Grands Prix d'Espagne: 102 tours pour le brun Alonso et 117 tours, record du jour, pour le blond Rosberg. Plus important, le double champion du monde espagnol, battu de trois points par Vettel l'an dernier, s'est dit "plus confiant" sur ses chances de réussite en 2013, au volant d'une F138 déjà plus efficace que la F2012 de la saison dernière.
Alonso: "Le potentiel est là"
"Bien sûr, les conditions aujourd'hui étaient un peu étranges", a dit Alonso, mais "nous avons plus confiance maintenant que l'an dernier à la même époque, quand nous savions, aux derniers essais d'avant-saison, que nous étions à deux secondes des meilleurs. Cette fois-ci, c'est différent. Notre objectif cet hiver était de réduire l'écart qui existait au GP du Brésil, soit sept ou huit dixièmes. J'espère que nous avons réussi et que nous serons, en Australie, un peu meilleurs qu'au Brésil, c'est-à-dire 200 fois meilleurs que l'an dernier", a même plaisanté l'Espagnol, qui ne voit pas de raison de ne pas pouvoir se battre pour le titre 2013.
"L'an dernier, nous avons eu un hiver très difficile, nous étions complètement perdus. Et malgré cela, nous avons réussi à nous battre pour le titre jusqu'à la dernière course. Nous avons désormais une voiture qui répond bien aux changements que nous décidons. Nous ne sommes peut-être pas encore les plus rapides, mais le potentiel est là", a conclu Alonso. Il passera le relais à Felipe Massa samedi, puis sera chargé de la clôture dimanche. En marge de cette 2e journée, les négociations ont continué dans le paddock autour du camion Marussia. Finalement, le baquet du Brésilien Luis Razia, dont les sponsors n'ont pas tenu leurs promesses, a été pris par le Français Jules Bianchi, pilote de réserve Force India en 2012. Il roulera samedi et dimanche pour préparer le premier Grand Prix de sa carrière, le 17 mars à Melbourne.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.