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Hamilton retrouve des couleurs

Lewis Hamilton (GBR/McLaren-Mercedes) a renoué avec la victoire après plus de trois mois d'insuccès en s'adjugeant le Grand Prix d'Abu Dhabi, sa 3e victoire de la saison, la 17e de sa carrière et son 42e podium. Le Britannique a devancé l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari) et son compatriote et coéquipier Jenson Button. Pour la 1ère fois depuis 20 courses, il n'y a pas de Red Bull-Renault sur le podium, Sebastian Vettel ayant même abandonné d'entrée.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
Lewis Hamilton (GBR/McLaren-Mercedes)

Sebastian Vettel (Red Bull-Renault) a pris un très mauvais départ, mordant l'un des premiers virages et endommageant son pneu arrière droit. Contraint de ralentir d'entrée et de rentrer à son stand pour changer sa roue crevée, l'Allemand perdait toute chance de remporter une nouvelle victoire, sa 12e de la saison. Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) prenait les commandes de la course devant Fernando Alonso (Ferrari) et Nico Rosberg (Mercedes).

Pas de record pour Vettel

La bagarre faisait rage immédiatement entre ces pilotes et les poursuivants: Jenson Button (McLaren-Mercedes), Mark Webber (Red Bull-Renault), Felipe Massa (Ferrari) et Michael Schumacher (Mercedes). Le duel entre Button et Webber était splendide et l'Anglais repassait son rival juste après s'être fait doublé par lui. Pendant ce temps, Vettel abandonnait, la voiture était trop endommagée pour pouvoir repartir. Cet abandon marquait la fin pour lui de sa quête du record de son auguste aîné Michael Schumacher, qui avait réussi l'exploit en 2004 de remporter 13 courses en une saison. Même s'il gagne le prochain GP du Brésil, le 27 novembre prochain, Vettel restera bloqué à 12 succès.

Massa malheureux

La course devenait du coup très ouverte. Mais les positions se figeaient tandis que la nuit tombait sur le magnifique circuit d'Abu Dhabi. Hamilton trouvait son rythme et alignait progressivement les meilleurs tours. Derrières, les soucis techniques ennuyaient quelques concurrents comme Vitaly Petrov (Lotus-Renault) et Sébastien Buemi (Toro Rosso-Ferrari). Schumacher était lui victime d'une usure prématurée de ses pneus. Puis le Vénézuélien Pastor Maldonado (VEN/Williams-Cosworth) écopait d'un drive trough pour avoir ignoré les drapeaux bleus, gênant notamment Massa et Webber dont la passe d'armes régalait le public.

Hamilton opportuniste

Alonso s'emparait provisoirement de la tête de course peu après le 40e tour à la faveur de l'arrêt aux stands de Lewis Hamilton. Un avantage de courte durée puisque le double champion du monde s'arrêtait à son tour pour repartir derrière son "ennemi intime" et ancien coéquipier au sein de l'écurie anglaise. Michael Schumacher perdait un élément de carrosserie que Massa percutait quelques instants plus tard. Contraint d'attaquer, le Brésilien partait en tête-à-queue à quelques tours de l'arrivée, loin derrière le leader intraitable, Lewis Hamilton. Le Britannique renoue ainsi avec la victoire après quelques mois difficiles (deux succès seulement dont le dernier le 24 juillet en Allemagne).

Un succès qui aurait visiblement été difficile à obtenir sans la malchance ayant inhabituellement frappé Vettel. C'est en effet la première fois que l'Allemand ne termine pas une course depuis le GP de Corée du Sud 2010, soit il y a 20 épreuves. Entre-temps, le pilote Red Bull est monté 18 fois sur le podium, pour 13 victoires, son plus mauvais résultat ayant été une 4e place au dernier GP d'Allemagne. En 2011, l'Allemand a marqué 374 points sur 425 possibles jusqu'à Abou Dhabi. Il a été très précocement sacré champion du monde, pour la deuxième fois consécutive, au Japon.

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