Cet article date de plus de douze ans.

Kubica rêve toujours de paddocks

Le pilote polonais Robert Kubica ne désespère pas de faire son retour en Formule Un, un an et demi après un grave accident de rallye en Italie qui a failli lui coûter la vie et l'a tenu, depuis, éloigné des paddocks.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
 

L'ancien pilote de BMW-Sauber et de Renault, qui n'a plus d'employeur en F1, a goûté à nouveau à la course automobile ce week-end dans le Piémont, mais en rallye, tout près du circuit de Monza où se tient concomitamment le Grand Prix d'Italie. "Être ici, c'est déjà une étape importante, mais j'aurais préféré être ailleurs", a reconnu au micro de la chaîne Sky Sport le Polonais de 27 ans, qui a subi de nombreuses opérations aux bras et aux jambes.

Depuis sa sortie de route en février de l'année dernière, il n'a participé à aucun Grand Prix de F1, si bien qu'il aura connu au moins deux saisons blanches, en 2011 et 2012. "J'ai encore un long chemin à parcourir et je ne reviendrai sans doute jamais au même niveau physique qu'avant", a-t-il prévenu. "Mais je n'ai aucune intention d'abandonner." "Mon objectif reste de revenir en F1 et je verrai au cours des mois à venir si je peux faire mon retour dès la saison prochaine ou si je devrai attendre 2014."

Renault pas au courant

Robert Kubica était, avant son accident, en discussion avec Ferrari qui voyait en lui un remplaçant possible au Brésilien Felipe Massa. Mais aujourd'hui, il n'entretient que des relations lointaines avec son ancienne écurie, Renault rebaptisée Lotus, comme l'a reconnu cette semaine son dirigeant, le Français Eric Boullier. "Effectivement, j'ai vu dans la presse, comme vous, qu'il faisait du rallye et qu'il était censé participer à une course ce week-end ou quelque chose comme cela, mais nous n'avons pas beaucoup de contacts", a-t-il dit. "Je suis en contact avec son équipe, mais rien de plus. Il y a longtemps que je n'ai pas eu de nouvelles de sa santé."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.