L'Allemand Nico Rosberg croit en ses chances
Comment vous sentez-vous avant ce dernier duel de la saison contre votre coéquipier ?
Nico Rosberg : "Je me sens bien, car le fait d'avoir progressé après Austin (où Hamilton avait dépassé Rosberg à mi-course, ndlr), de l'avoir battu au Brésil, m'a donné beaucoup de confiance en moi, tout comme le fait d'avoir été souvent plus rapide que lui cette année en qualifications, c'est un plus. C'est pour vivre ce genre de bagarre sur la piste qu'on travaille toute l'année et c'est pour l'instant le point culminant de ma carrière. Ca va être un week-end très intense, très intéressant".
Allez-vous tenter de déstabiliser Hamilton ?
N. R. : "Lewis a tout à perdre, et moi j'ai tout à gagner. Je dois compter sur un peu d'aide de sa part, pour qu'il ne finisse pas 2e si je gagne. Et à en juger par ce qui s'est passé au Brésil (ndlr: Hamilton a fait un tête-à-queue car il avait trop demandé à ses pneus), je peux peut-être influencer sa course. Le gros avantage, c'est que je vais passer de longs moments avec lui pendant les +débriefings+ (ndlr: réunion technique, après les essais), même si on se parlera très peu. Je dois trouver quelque chose pour le rendre nerveux. Voilà mon travail ce week-end".
Qu'est-ce que ça vous inspire, en tant qu'amateur de football, de pouvoir devenir champion du monde la même année que la Mannschaft ?
N. R. : "Ca m'aide. Pour moi, c'est un peu comme une finale de Coupe du monde, et comme si j'avais un but de retard, à la mi-temps. L'Allemagne a montré beaucoup de coeur en finale cette année, d'esprit de combat, et à la fin elle a gagné (1-0, en marquant dans les arrêts de jeu). C'est une source d'inspiration pour moi. J'ai passé quelques jours agréables à Dubaï, avec Vivian (ndlr: son épouse), et je me sens très soutenu. Pas seulement par des célébrités mais partout sur les réseaux sociaux. C'est très agréable et c'est nouveau pour moi. Je suis optimiste".
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