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Le GP du Brésil interrompu deux fois en une heure

Le GP du Brésil, qui se court dimanche à Sao Paulo, a été interrompu une trentaine de minutes au 20e tour, suite à la sortie du Finlandais Kimi Räikkönen (Ferrari), alors que cette course peut être déterminante pour le titre mondial des pilotes. Elle a repris au 21e tour, au ralenti, en pneus pluie, derrière la voiture de sécurité, avant d'être à nouveau interrompue.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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La pluie s'abat sur le tracé du Grand Prix du Brésil. (FREDERIC LE FLOC H / DPPI MEDIA)

Sur une piste détrempée par une pluie continue, le début de course a été marqué par une série d'abandons après des sorties de piste. Après deux interventions de la voiture de sécurité, la course a été arrêtée, par le drapeau rouge, afin d'évacuer les débris de la Ferrari de Räikkönen qui a percuté le rail de sécurité en pleine ligne droite des stands. Le départ, prévu dimanche à 14h00 locales (17h00), a été donné avec 10 minutes de retard derrière la voiture de sécurité, à cause des conditions météo, sans le Français Romain Grosjean, victime d'une sortie de piste lors de son tour de reconnaissance, pour aller se placer sur la 7e place de la grille de départ. Le Français, qui a perdu le contrôle de sa monoplace et heurté un mur, est sorti indemne mais dépité en se prenant la tête entre les mains. Une fois le véritable départ donné au début du 8e tour, quand la voiture de sécurité s'est effacée devant les deux Mercedes de tête, le Suédois Marcus Ericsson (Sauber) a été victime d'un accident similaire, au 14e tour.

Puis Räikkönen, dès la reprise de la course, au début du 20e tour, a perdu le contrôle de sa monoplace et provoqué un drapeau rouge synonyme de retour au stand, pour tous les pilotes rescapés. Son coéquipier de Ferrari Sebastian Vettel venait de réclamer, sur la radio de bord: "Combien de voiture accidentées faudra-t-il avant un drapeau rouge ?". 

Le deuxième arrêt, sans raison précise sur la piste, a entraîné les protestations du public, une partie des fans tendant le bras, pouce baissé, comme dans une arène pour une corrida ratée. La course a repris peu après 19h00, mais les prévisions météo étaient toujours aussi mauvaises et elle risquait d'être écourtée, la lumière baissant à grande vitesse.

Hamilton (Mercedes) avait raflé samedi la 60e pole position de sa carrière, maintenant ainsi la pression sur son coéquipier et rival Nico Rosberg qui peut être sacré champion du monde s'il s'impose au Brésil, quelque soit le résultat d'Hamilton derrière lui. Mais si Hamilton gagne, le suspense continuera jusqu'au dernier GP de la saison, le 27 novembre à Abou Dhabi. 

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