Le rachat de la Formule 1 par Liberty Media autorisé
Le groupe américain Liberty Media a indiqué vendredi avoir reçu l'accord des autorités de la concurrence pour procéder au rachat de la Formule Un, annoncé en septembre dernier. Selon le groupe du milliardaire américain John Malone, cet accord a été donné par toutes les autorités de la concurrence concernées.
Encore un vote avant le rachat
"L'acquisition reste conditionnée à l'approbation par les actionnaires de Liberty Media de l'émission d'actions LMCK en lien avec l'acquisition lors d'une assemblée extraordinaire le 17 janvier, et à l'approbation de la Fédération Internationale de l'Automobile, l'organe directeur de la Formule Un". LMCK est le code de l'action qui regroupera certaines activités et participations de Liberty Media dans la F1 et les médias.
Le groupe d'Englewood (Colorado, ouest) a souligné qu'il prévoyait toujours de clore l'opération à la fin du premier trimestre 3017.
Liberty Media a également précisé cette semaine avoir levé 1,55 milliard de dollars auprès d'investisseurs, somme nécessaire au financement de l'opération d'un montant total d'environ 8 milliards de dollars, dette comprise.
Déjà des parts dans la Formule 1
Le groupe avait annoncé en septembre prendre le contrôle de la discipline reine du sport automobile par le biais d'une opération en deux temps. Il a commencé par acquérir une participation de 18,7% pour 761 millions de dollars au sein de Formula One, l'organisme qui gère la F1, avec l'intention d'en prendre le contrôle total après l'accord des autorités de la concurrence, notamment américaines et européennes, et de ses actionnaires.
Cette acquisition met fin à plusieurs années d'incertitudes sur l'avenir de la F1, gérée d'une main de fer depuis une trentaine d'années par Bernie Ecclestone qui s'était associé ensuite au fonds d'investissements CVC Capital Partners. Bernie Ecclestone, 86 ans, doit rester encore trois ans à la tête de la Formule Un mais devra partager le pouvoir avec Chase Carey, nommé par Liberty Media à ses côtés pour définir les grandes orientations de ce sport pour l'avenir.
Le Championnat du monde de F1 compte une vingtaine de courses autour du globe et tant les organisateurs des courses que les médias télévisés doivent acquitter de sommes importantes auprès de Formula One pour avoir le droit de les organiser et de les retransmettre. La Formule Un souffre toutefois depuis ces dernières années d'une certaine désaffection des spectateurs et n'a jamais véritablement réussi à s'implanter aux Etats-Unis, ce à quoi Liberty Media entend remédier.
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