Légère amélioration pour Schumacher
"Les signes radiologiques montrent de légères améliorations." Jacqueline Hubert, directrice générale du CHU de Grenoble, a ouvert la conférence de presse concernant l'état de santé de Michael Schumacher sur cette bonne nouvelle. Lundi en fin d'après-midi, l'amélioration partielle de la situation de l'ancien pilote a permis aux médecins d'effectuer un scanner cérébral, "sans risques inutiles", selon le Professeur Payen, chef du service réanimation de l'établissement. Collégialement, neurochirurgiens et famille ont ensuite décidé d'effectuer une seconde opération. "Elle a été effectuée durant la nuit avec une relative bonne efficacité. Elle permet un traitement plus efficace de la pression intracrânienne", a précisé le Pr Payen. Lors de cette intervention, un hématome a été évacué. "Des signes laissent à penser que la situation est mieux contrôlée qu'hier", a expliqué le spécialiste. "Mais d'autres lésions sont à surveiller au niveau du cerveau", a nuancé le Professeur Gay, chef du service neurochirurgie.
Pr Payen: "Il n'est pas hors de danger"
"Il n'est pas hors de danger mais on a gagné du temps dans son évolution, a repris M. Payen. Les heures à venir sont cruciales dans notre stratégie thérapeuthique." Prudente, l'équipe médicale ne peut toujours pas s'exprimer sur les chances de survie de Schumacher malgré ces signes positifs. Pour elle, le septuple champion du monde de F1 reste dans un état "critique et fragile." "Les choses peuvent évoluer très vite dans le bon comme dans le mauvais sens. Nous n'avons pas baissé l'intensité thérapeuthique du traitement", a reconnu le chef du service réanimation. Toujours placé en "hypothermie" et "maintenu dans un coma artificiel", le "Baron rouge" n'est pas encore tiré d'affaire. Toutefois, les médecins se sont déclarés "surpris par l'amélioration" de leur patient.
Kehm : "Il n'allait pas vite"
En marge de ce point presse, son attachée de presse Sabine Kehm a d'ailleurs livré quelques informations concernant les causes de l'accident. D'après les premières constatations, celui-ci ne serait pas dû à la vitesse de l'Allemand sur ses skis. "Apparemment son casque s'est cassé. Mais cela ne signifie pas que Michael skiait à grande vitesse. Il n'allait pas vite", a-t-elle déclaré. "Il a buté sur une pierre en commençant un virage. C'était un enchaînement de malchance." Elle a aussi affirmé que "Schumi" n'était pas seul avec son fils au moment des faits. "Il était avec un petit groupe d'amis sur une piste normale. Il n'allait pas vite, parce qu'il semble qu'il avait aidé un ami qui était tombé", a-t-elle ajouté. "Michael a redémarré dans la neige épaisse et nous supposons que c'est là qu'il est tombé sur une pierre, en plein virage." Un malheureux concours de circonstances...
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