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Les Mercedes déjà aux avant-postes à Suzuka

Les deux pilotes Mercedes-AMG, d'abord Nico Rosberg le matin, puis Lewis Hamilton l'après-midi, ont dominé les essais libres du Grand Prix du Japon de Formule 1, sur le circuit de Suzuka. L'Allemand a d'abord devancé le Britannique lors de la 1ère séance, Fernando Alonso (Ferrari) suivant. Lors de la 2e séance, les rôles étaient inversés, et le Finlandais Valtteri Bottas (Williams) avait pris la 3e place après occupé la 4e un peu plus tôt.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Bien aidés par la puissance de leur moteur Mercedes sur cette piste  ultra-rapide dont les deux courbes les plus célèbres, "Spoon" et "130R" (pour  130 degrés à droite), se négocient à 300 km/h, le champion du monde 2008 a  bouclé son meilleur tour en 1 min 35 sec 78/1000, avec des pneus "medium" à  bande blanche. Quatre dixièmes de mieux que le meilleur chrono réussi le matin par son  coéquipier allemand, en pneus durs à bande orange (1:35.461). Un écart minime  entre les deux types de gomme de Pirelli, les plus dures de la gamme apportée  par le manufacturier italien. De quoi faciliter l'élaboration des stratégies  pour dimanche... si la course se déroule sur le sec, ce qui n'est pas certain.

A nouveau leader du championnat grâce à ses deux victoires consécutives à  Monza et à Singapour, Hamilton apprécie beaucoup la séance du vendredi  après-midi, en général. Il l'a terminée 12 fois sur 15 en haut de la feuille de  chronos depuis le début de cette saison 2014 très intense: après 14 manches, et  après avoir pourtant gagné 7 fois, il ne compte que trois points d'avance sur  Rosberg. "L'écart change, d'une piste à l'autre, entre nous et les autres, mais pour  l'instant ça se présente plutôt bien", a dit Hamilton en fin de journée. "C'est  l'un des circuits les plus exigeants en termes d'appui aérodynamique, alors  être aussi compétitifs, c'est fantastique. Nous avons l'air dans le coup, mais  c'est une piste très abrasive pour les pneus, surtout à l'arrière", a ajouté  l'Anglais. Il a déjà gagné au Japon, mais c'était sur le circuit de Fuji, en 2008. "C'était une très très bonne journée pour nous", a résumé Rosberg, très  satisfait lui aussi du travail de son équipe pour fournir à ses deux pilotes de  chasse... à la pole position des monoplaces "à la fois très rapides sur un tour  et avec le plein d'essence". "C'est une piste fantastique, à l'ancienne, et c'est vraiment un plaisir de  piloter ici", a ajouté le fils de Keke Rosberg, champion du monde en 1982, à  une époque où le GP du Japon avait disparu du calendrier.

Les 22 tours de Verstapp​en à 17 ans

Derrière les deux intouchables, deux autres pilotes équipés de moteurs  Mercedes se sont distingués en 2e séance, le Finlandais Valtteri Bottas  (Williams) et l'Anglais Jenson Button (McLaren). "Gentleman Jenson" est l'autre  héros local, avec Kamui Kobayashi (Caterham), pour deux raisons majeures: il a  déjà gagné à Suzuka en 2011 et il va bientôt épouser une célèbre top-model  japonaise, Jessica Michibata. Cette 2e séance a été interrompue deux fois par un drapeau rouge, la  première quand Daniel Ricciardo a perdu le contrôle de sa Red Bull et  violemment tapé le mur de pneus à la sortie de la dernière chicane, dès son 4e  tour lancé. Ce petit impair l'a obligé à faire l'impasse sur toute la fin de  séance, sa monoplace étant trop abîmée. L'autre interruption, à trois minutes de la fin de séance, a été provoquée  par une coupure du moteur Renault de la Toro Rosso du Français Jean-Eric  Vergne, immobilisée dans une portion rapide. Un moteur qui venait d'être changé  car le précédent était parti en fumée vendredi matin, avec "l'ado" Max  Verstappen, 17 ans, au volant. 

Verstappen a bouclé ses 22 premiers tours de roue dans une Toro Rosso  actuelle, celle de Jean-Eric Vergne, après des heures de simulateur et quelques  centaines de km dans une Red Bull de 2012. Il l'a fait sous les yeux de son  père Jos, pilote de F1  de 1994 à 2003 (107 GP disputés, 2 podiums, 17 points  marqués). L'honneur du clan Renault a été sauvé par le quadruple champion du monde en  titre, Sebastian Vettel (Red Bull), auteur du 5e chrono de l'après-midi sur un  circuit où il vient de triompher quatre fois en cinq ans. Il faudra donc le  surveiller de près, dimanche.

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