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Mark Webber: "Une sacrée journée"

L'Australien Mark Webber (Red Bull-Renault), vainqueur dimanche de son 2e Grand Prix de Monaco en trois éditions (2010 et 2012), a ensuite qualifié de "sacrée journée", en conférence de presse, cette course qu'il a contrôlée de bout en bout.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Comment vous sentez-vous après cette nouvelle victoire à Monaco ?
"C'est un sentiment incroyable. C'était une course très intéressante.  Cette fois-ci, c'était plus dur qu'en 2010, et les stratégies était  différentes, même si ça fait trois années d'affilée qu'une Red Bull part de la  pole position et qu'on gagne la course (ndlr: victoire de Vettel en 2011). Je  n'y ai cru qu'au dernier virage du 78e tour, parce que c'est Monaco: j'ai revu  la course de 1982 ou 1983, Prost menait à deux tours de la fin, mais il a tapé  et perdu la course. Il fallait vraiment contrôler et finalement on remporte une  victoire incroyable. C'est la deuxième fois pour moi, devant une opposition  très relevée, et je suis vraiment très heureux. C'est une sacrée journée pour  toute l'équipe, c'est une victoire spéciale et ça restera un grand souvenir  pour moi. Fantastique".

Comment avez-vous vécu cette course de l'intérieur ?
"Le début de course s'est passé à peu près comme prévu, et j'étais  content de la durée de vie de mes pneus super-tendres pendant mon premier  relais. Après, j'étais surpris que Nico (Rosberg) s'arrête le premier, c'était  un peu comme dans une partie d'échecs, donc il fallait réagir, et après Seb  (Vettel) avait trouvé le bon rythme, il commençait à revenir dans le coup pour  la victoire grâce à sa stratégie, donc c'était dur et il fallait surveiller les  écarts. Je ne voulais pas qu'il arrive à 21 secondes d'avance car ça lui aurait  permis de changer de pneus sans perdre la première place, et ce n'était pas  vraiment mon plan. Avant l'arrêt au stand, le temps était menaçant alors on a  hésité à continuer encore un peu pour pouvoir mettre des pneus intermédiaires  s'il se mettait à pleuvoir. Après, j'ai pu me concentrer à nouveau sur Nico et  sur le fait d'emmener la voiture jusqu'au bout".
      
Comment voyez-vous la suite du championnat ?
"Ces points tombent à pic, après un week-end difficile à Barcelone,  conclu sans aucun point. On a vraiment tiré le maximum de ce week-end, après  avoir eu beaucoup de chance de se retrouver en pole position. Cette saison est  particulière, les résultats sont difficiles à prévoir et c'est parfois  frustrant, parce qu'on aimerait attaquer de bout en bout, mais il faut se  laisser une petite marge, dans la stratégie, le pilotage, et beaucoup d'autres  choses. Alors peut-être qu'on aura un 7e vainqueur différent à Montréal, on ne  sait jamais".

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