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Nico Rosberg, stop ou encore en Malaisie ?

Engagé dans une série de trois victoires consécutives (Spa, Monza, Singapour), Nico Rosberg (Mercedes) aimerait poursuivre son ascension pour éloigner son rival, Lewis Hamilton, lors du Grand Prix de Malaisie. "En ce moment, Nico vole (...) Son rendement actuel est fantastique. S'il continue de la sorte, je n'aurai pas le choix: je devrai être à son niveau", a expliqué Hamilton à son arrivée en Malaisie.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Nico Rosberg a signé le meilleur temps des essais libres. (PATRIK STOLLARZ / AFP)

De rebondissements en rebondissements. Lewis Hamilton pensait bien que sa folle chevauchée, née de ses quatre victoires de rang entre l'Autriche et l'Allemagne, suffirait pour réduire son éternel rival, Nico Rosberg, au silence. Mais le double vice-champion du monde semble bien décidé à ne plus de contenter de l'ombre du Britannique. Après ses quatre victoires initiales dans cette saison 2016, il vient d'en enchaîner trois nouvelles, pour reprendre les commandes du classement du championnat du monde des pilotes. Et une quatrième succès serait du plus bel effet pour repousser davantage son coéquipier. Car, après avoir compté 43 points d'avance sur lui en début de saison, il sait que les 8 petits points qui les séparent ne sont pas un matelas bien épais.

Hamilton a déjà remonté 43 points en début de saison

"Les huit points qui me séparent désormais de Nico ne sont donc pas un obstacle insurmontable", rappelle d'ailleurs le double champion du monde en titre. "Nico et moi sommes tous les deux compétitifs, avec une très bonne voiture. Parfois il livre de meilleures prestations que moi, parfois c'est l'inverse. Je vais tout donner en espérant le meilleur". Et jamais Hamilton n'est plus dangereux que lorsqu'il se trouve dans cet état d'esprit. Et contrairement à la saison passée, les pilotes Mercedes doivent désormais se méfier de la concurrence, notamment celle des Red-Bull, et à un degré moindre celle de Ferrari. "Red Bull et Ferrari poussent fort derrière nous. Et il reste quelques week-end difficiles à venir. Il faut surtout se souvenir que l'an dernier ce GP de Malaisie ne nous avait pas réussi", rappelle Nico Rosberg. Les deux hommes avaient en effet été coiffés dans les stands par Sebastian Vettel, pour ce qui demeure la dernière victoire du Cheval Cabré en F1.

"Depuis Singapour (5e en étant parti dernier sur la grille, ndlr) nous bénéficions de nouvelles améliorations qui me laissent penser que nous pourrons vivre une bonne fin de saison", affirme le tenant du titre allemand. Comme Vettel, l'Australien Daniel Ricciardo espère de la pluie, car il a une confiance totale dans les qualités d'adhérence de son châssis Red Bull, sur une piste où les orages viennent souvent perturber le GP de Malaisie. Les dernières prévisions estiment à 80% la possibilité d'avoir de la pluie pendant la course dimanche. L'autre pilote Red Bull, le jeune Max Verstappen, sera lui aussi un sérieux candidat à la victoire, sur une piste qui lui rappelle d'excellents souvenirs: en 2015, encore âgé de 17 ans (et donc sans permis de conduire), il était devenu le plus jeune pilote de F1 à inscrire des points (7e). 

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