Cet article date de plus de treize ans.

Pas de modifications du régime moteur entre qualifications et course

La Fédération internationale de l'automobile a interdit les modifications des régimes moteurs des monoplaces entre les qualifications et la course, a indiqué ce mardi l'un de ses porte-paroles. Les écuries de Formule 1 ont été averties par courrier.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
 

"La FIA, autorité réglementaire de la F1, a fait savoir aux équipes qu'après analyse des données des sept premiers Grands Prix, des différences étonnantes de régimes moteurs avaient été observées sur les monoplaces de certaines structures" entre les qualifications et la course, a expliqué le porte-parole. "Notre philosophie est très simple: l'autorité intervient quand elle s'aperçoit que les règles n'ont pas été respectées, en profitant de certaines failles réglementaires", a-t-il poursuivi. "Il est devenu évident que certains paramètres moteurs et de contrôle sont changés régulièrement après les qualifications, quand les voitures sont garées dans le parc fermé", souligne le courrier de la FIA aux écuries, dont l'AFP s'est procuré une copie.

"Il apparaît que les écuries ont tiré parti du fait que des contacts physiques sont permis par le Code sportif de la F1 et qu'on peut accéder aux unités électroniques", ce qui paraît "totalement incompatible" avec la philosophie du parc fermé, selon laquelle "les voitures doivent disputer la course exactement comme elles se sont qualifiées", selon ce texte. "Notre point du vue est dès lors, avec effet immédiat, qu'à partir du premier (tour qualificatif) jusqu'au départ de la course, aucun changement d'aucun réglage ne doit avoir lieu", insiste la FIA. Depuis le début de la saison, plusieurs écuries, dont Red Bull, affichent un niveau de performance sensiblement meilleur en qualifications qu'en course. Or une pole position ou un bon rang sur la grille sont généralement gages de meilleurs résultats en course.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.