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Romain Grosjean: "Un circuit technique"

Romain Grosjean (Lotus), seul des quatre pilotes français à avoir marqué un point (10e) lors du Grand Prix d'Australie qui a ouvert la saison de Formule 1 dimanche dernier, a expliqué jeudi, dans le paddock du circuit de Sepang, que le prochain GP, en Malaisie, est "l'un des plus durs de la saison", à cause de la chaleur.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Qu'espérez-vous de ce week-end en Malaisie?
RG: "Il fait toujours aussi chaud ici, c'est l'un des Grands Prix les plus  durs de la saison, pour les pilotes, les machines, les mécaniciens. Il faut  aller au bout et essayer de marquer un maximum de points. Les gourdes à bord  des voitures sont tout de suite très chaudes, à cause de la chaleur ambiante et  des éléments électroniques dans le cockpit. Par rapport à l'an dernier, on a  changé la position de la gourde dans la voiture et on est passé de 80 à 50  degrés (pour la température de l'eau), c'est loin d'être négligeable. Il faut  faire attention à ne pas se laisser déshydrater. Il faut s'habituer à la  chaleur, à l'humidité, et de préférence avoir une voiture facile à conduire.  C'est un circuit à la fois très technique et très plaisant, dans un cadre  agréable, où on peut vraiment sentir l'adhérence d'une F1".
   
Que vous inspire votre 10e place en Australie, avec le recul?
"Quand son coéquipier (Räikkönen) gagne la course et qu'on finit 10e en  étant exténué, parce qu'on s'est battu pendant toute la course, ce n'est pas  agréable, mais il y a une explication rationnelle: on a analysé ma voiture  après la course et quelque chose était différent de ce qui était prévu à  l'origine, donc on va donc reprendre les réglages de Kimi et voir vendredi où  on en est par rapport à nos simulations. La hiérarchie de Melbourne peut  évoluer ici, et d'ailleurs on sait que les quatre premiers GP (Australie,  Malaisie, Chine, Bahreïn) ne sont pas les plus représentatifs de ce qui va se  passer après".
   
Comment se présente ce début de saison 2013, avec les nouveaux pneus?
"En fait, contrairement à ce que certains disent, il n'y a pas tellement  de différence par rapport à l'an dernier dans la manière de gérer les pneus. Il  y a un capital de gomme à la surface des pneus, d'environ 3 mm, et si on glisse  trop, au bout d'un moment, on a épuisé ce capital et il n'y a plus d'adhérence.  Ce n'est pas frustrant, ce n'est pas simple, c'est un beau challenge et ça fait  travailler les méninges. Mon style de pilotage est toujours aussi agressif sur  un tour de qualifications, mais je dois être assez intelligent pour préserver  mes pneus en course. Alors qu'à Melbourne il fallait surtout faire attention  aux pneus avant, ici ce sont les pilotes qui prendront le plus soin de leurs  pneus arrière qui iront le plus loin, et le plus rapidement possible".

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