Romain Grosjean: "Un circuit technique"
Qu'espérez-vous de ce week-end en Malaisie?
RG: "Il fait toujours aussi chaud ici, c'est l'un des Grands Prix les plus durs de la saison, pour les pilotes, les machines, les mécaniciens. Il faut aller au bout et essayer de marquer un maximum de points. Les gourdes à bord des voitures sont tout de suite très chaudes, à cause de la chaleur ambiante et des éléments électroniques dans le cockpit. Par rapport à l'an dernier, on a changé la position de la gourde dans la voiture et on est passé de 80 à 50 degrés (pour la température de l'eau), c'est loin d'être négligeable. Il faut faire attention à ne pas se laisser déshydrater. Il faut s'habituer à la chaleur, à l'humidité, et de préférence avoir une voiture facile à conduire. C'est un circuit à la fois très technique et très plaisant, dans un cadre agréable, où on peut vraiment sentir l'adhérence d'une F1".
Que vous inspire votre 10e place en Australie, avec le recul?
"Quand son coéquipier (Räikkönen) gagne la course et qu'on finit 10e en étant exténué, parce qu'on s'est battu pendant toute la course, ce n'est pas agréable, mais il y a une explication rationnelle: on a analysé ma voiture après la course et quelque chose était différent de ce qui était prévu à l'origine, donc on va donc reprendre les réglages de Kimi et voir vendredi où on en est par rapport à nos simulations. La hiérarchie de Melbourne peut évoluer ici, et d'ailleurs on sait que les quatre premiers GP (Australie, Malaisie, Chine, Bahreïn) ne sont pas les plus représentatifs de ce qui va se passer après".
Comment se présente ce début de saison 2013, avec les nouveaux pneus?
"En fait, contrairement à ce que certains disent, il n'y a pas tellement de différence par rapport à l'an dernier dans la manière de gérer les pneus. Il y a un capital de gomme à la surface des pneus, d'environ 3 mm, et si on glisse trop, au bout d'un moment, on a épuisé ce capital et il n'y a plus d'adhérence. Ce n'est pas frustrant, ce n'est pas simple, c'est un beau challenge et ça fait travailler les méninges. Mon style de pilotage est toujours aussi agressif sur un tour de qualifications, mais je dois être assez intelligent pour préserver mes pneus en course. Alors qu'à Melbourne il fallait surtout faire attention aux pneus avant, ici ce sont les pilotes qui prendront le plus soin de leurs pneus arrière qui iront le plus loin, et le plus rapidement possible".
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