Schumi: la vitesse "difficile à évaluer"
"Le film dure deux minutes, il n'y a pas de personnes accidentées dans le champ de la caméra", a précisé Patrick Quincy, le procureur en charge de l'affaire. "Nous allons étudier le film, la vitesse n'est pas un élément très important pour nous. Il est difficile de déterminer à quelle vitesse évoluait Michael Schumacher".
Contradictions
Plus tôt dans la matinée, Le Figaro avait révélé que, d'après les images provenues de la Go Pro fixée sur le casque du pilote allemand, Schumacher "pratiquait un ski maîtrisé à une vitesse réduite". Une information qui entre en contradiction avec les suppositions de l'équipe médicale qui, constatant la fracture du casque, "misait" sur un choc "à haute cinétique" (vitesse élevée). Une hypothèse réfutée par la porte-parole du pilote, Sabine Kehm, précisant que "Schumacher venait d'aider un ami" et "ne skiait pas vite".
Le procureur a également indiqué que les normes de balisage des pistes avaient été "respectées" par la station de Méribel. Quant aux skis utilisés par le pilote de F1 à la retraite, "ils ne sont pas la cause de l'accident", a ajouté Stéphane Bozon, le commandant du Peloton de gendarmerie de haute-montagne de Bourg-Saint-Maurice.
Schumacher "a choisi d'aller délibérément" en hors piste
Michael Schumacher "a choisi délibérément d'aller" dans la zone hors piste où il a lourdement chuté, selon les premiers éléments de l'enquête communiqués mercredi par le procureur de la République d'Albertville, Patrick Quincy. Sur le film récupéré dans une caméra fixée sur le casque du pilote, "on ne le voit pas secourir qui que ce soit", a précisé le magistrat, et il n'y a aucun élément dans la procédure qui puisse en attester. "Schumi" serait-il mis en cause ?
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